jeudi 28 octobre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// The Flaming Lips


The Flaming Lips - Evil (from Embryonic)


Parler de l'espace, de l'univers, du futur et plus généralement du temps sans s'arrêter un instant sur les Flaming Lips, c'est comme un plat de frites sans moutarde, on rate une grande partie de l'intérêt.

La volonté de revenir dans le passé. Pour se prévenir qu'il ne faut pas faire confiance. Ni aux gens, ni à l'avenir. Qu'il est très difficile à accepter, mais que tout est mauvais, que le monde a mal tourné, et qu'il est maintenant trop tard pour le changer. Qu'il est même voué à devenir comme ça depuis son statut d'embryon. Le seul espoir se situe dans un projet impossible de retour dans le temps. Il n'y a donc pas d'espoir, seulement des regrets. Un texte bien sombre nuancé tout de même par quelques autres chansons de l'album. Quoique.


I wish I could go back
Go back in time
I wish I could go back
Back in time

I would've warned you
Those people are evil
And it's hard to understand
I'll never understand

I wish I could go back
Go back in time
But no one ever really can
Go back in time

I would have shown you
Those people are evil
And they'll hurt you if they can
I'll never understand
Understand
I'll never understand

(It is from the embryonic)

mercredi 27 octobre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Daft Punk


Daft Punk - Derezzed

Ils sont back avec leur casques.

Toujours dans la thématique futur, aujourd'hui ce sera à la fois Tron, mais surtout Daft Punk.
En effet, les "power rangers" reviennent pour accompagner la BO de Tron Legacy, prochain Disney et héritage du premier Tron de 1982, déjà avec Jeff Bridges comme tête d'affiche.

C'est donc plus une bande annonce qu'un clip, mais qui sait, c'est peut être ça le futur...

Bon, en tout cas, on est d'accord pour dire qu'il nous faudra certainement plus que ces 1 min 43 pour se faire une idée sur la qualité de la musique du futur Daft Punk.

mardi 26 octobre 2010

#2 Le concert du mardi /// David Bowie


David Bowie - Space Oddity (Live, 1969)


Ete 1969, encore. Une autre chanson fait la une des hits parade. Un jeune artiste commence à se faire connaître, et fait ses premières apparitions télé. Coupe hippie, chemise florale d'un goût douteux et pantalon rosée à pattes d'eph énorme, on peut raisonnablement penser que David Bowie n'avait pas encore tout à fait trouvé son style.

Heureusement, il y a Space Oddity, son premier hit, chanson sur la solitude extrème qui accompagne les voyages dans l'espace. Dans cet espace confiné à des lieux de l'humanité, l'Homme se retrouve seul face à lui-même, abandonné, dépossédé. Devant l'énormité de l'univers, celui-ci se sent dépassé, inutile, impuissant. Comme un grain de sel dans la Voie Lactée. Le rêve de l'humanité tourne alors vite au cauchemar, où la seule porte de sortie prend la forme d'un plongeon dans la folie. Folie rendue définitive 20 après dans la suite de Space Oddity, la non moins connue Ashes To Ashes.

lundi 25 octobre 2010

#1 La chanson du lundi /// Zager & Evans


Zager & Evans - In The Year 2525 (Exordium And Terminus)


Le mois d'octobre approche de sa fin, voici donc la première semaine thématique promise par le Comité! Poivrons, haricots et autres échalotes n'ayant pas eu le succès escompté dans le monde de la musique, nous nous sommes tournés vers un sujet un peu plus universel, un sujet qui nous l'espérons durera dans le temps, un sujet d'avenir en quelque sorte. Le futur.

Pour parler du futur, petit retour dans le passé.

Eté 1969, Neil Armstrong pose les premiers pas de l'Homme sur la Lune. Un peu plus bas, sur Terre, une chanson se classe numéro 1 aux Etats-Unis pendant 6 semaines consécutives. Là où l'arrivée sur la Lune devient le symbole d'espoirs et de possibilités nouvelles, la chanson elle prend le contre-pied et amène doutes et peurs nouvelles aux yeux des jeunes américains.

In The Year 2525 décrit millénaire après millénaire le déclin progressif de l'espèce humaine, absorbée par sa propre technologique. 40 ans après, les théories exposées par Zager & Evans sont plus que jamais au centre de l'actualité. Pilules quotidiennes qui organisent la pensée et l'apport en nutrition, machines qui rendent obsolètes le corps humain, naissance organisées et calculées, l'extinction de tout ce qui fait d'un être humain ce qu'il est aujourd'hui, puis l'extinction pure et simple, la Terre pillée, le jugement dernier, la présence ou non de Dieu. Et l'espoir, dans les nombreuses étoiles qui composent le ciel, qu'une nouvelle espèce puisse y vivre, avec qui sait, un avenir peut-être un peu plus radieux.

In The Year 2525 est aussi la chanson d'introduction du dernier film de Jared Hess (Napoleon Dynamite), Gentlemen Broncos, avec Jemaine Clement de Flight Of The Conchords!


samedi 23 octobre 2010

#5 La découverte du week end /// Amatorski


Connaissez-vous... Amatorski ?


La semaine dernière, le Comité révélait au grand jour son amour pour la Belgique en parlant de Puggy, ce groupe aux intonations enjouées et aux accents de pop rythmée.

Amour qui se confirme une semaine plus tard, avec la découverte d'Amatorski, un jeune groupe aux intonations plus mélancoliques, à la manière de Regina Spektor mais en plus discret.

Leur premier EP s'appelle Same Star We Shared, et voici nos 2 petites favorites :

The King :

Same Stars We Shared :



jeudi 21 octobre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// Tom Waits


Tom Waits - Take It With Me (from Mule Variations)


Tom Waits, seul au piano, délivre une chanson sur le temps qui passe.

Une chanson de souvenirs, sur les beaux moments que l'on peut vivre, ceux que l'on oublie pas. Des images qui restent, là où le bleu des océans et le bleu des yeux s'associent. Des sensations à jamais gardées, comme le goût du champagne. Les mauvais moments sont là aussi, qui sont bons parce qu'ils font vivre.

Les enfants qui jouent, le train qui passe, la foule qui apparait et disparait, les visages qui s'effacent. Et à côté de tous ces souvenirs, il y a l'amour, constamment présent, à l'image de ce dernier couplet proprement bouleversant. Tout ça, nous l'emmènerons avec nous quand nous partirons.


Phone's off the hook
No one knows where we are
It's a long time since I drank champagne
The ocean is blue
As blue as your eyes
I'm gonna take it with me
When I go

Old long since gone
Now way back when
We lived in Coney Island
Ain't no good thing ever dies
I'm gonna take it with me
When I go

Far far away
A train whistle blows
Wherever you're going
Wherever you've been
Waving good bye
At the end of the day
You're up and you're over
And you're far away

Always for you
And forever yours
It felt just like the old days
We fell asleep on Beulah's porch
I'm gonna take it with me
When I go

All broken down
By the side of the road
I was never more alive or alone
I've worn the faces off all the cards
I'm gonna take it with me
When I go

Children are playing
At the end of the day
Strangers are singing
On our lawn
It's got to be more than flesh and bone
All that you've loved is all you own

In a land there's a town
And in that town there's a house
And in that house there's a woman
And in that woman there's a heart I love
I'm gonna take it with me
When I go
I'm gonna take it with me
When I go

mercredi 20 octobre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Micky Green


Micky Green - Ouba


Ah, l'humour à l'australienne...

La plage, le surf, les mecs et l'homme idéal selon Micky Green...


Demain ce sera plus sérieux!

mardi 19 octobre 2010

#2 Le concert du mardi /// Jonsi


Jonsi - Icicle Sleeves (Live @ Pitchfork TV/Cemetery Gates Series)

"I wonder if you are the same without me."


Avec leur environnement particulier (une église désaffectée sans public) et leur qualité de son digne d'un album, les Cemetery Gates ont de suite montré un potentiel énorme. Mais encore faut-il trouver les groupes aptes à illuminer le lieu.

Ce fut le cas d'Atlas Sound, où Bradford Cox, a livré en solo une bouleversante version d'Attic Lights. C'est le cas maintenant de Jonsi, et c'est pas vraiment étonnant.

En effet, qui d'autre que le chanteur de Sigur Ros est le plus à même de faire briller une église de mille feux? C'en est même presque trop facile. Accompagné par un groupe aux arrangements minimalistes, Jonsi interprète une chanson inédite. Icicle Sleeves, mélange parfait entre les longs crescendos mystiques de Sigur Ros et les nouvelles aspirations anglophones et acoustiques de Jonsi. Une chanson à découvrir d'urgence.

Et pour ceux qui se poseraient la question sur son étrange regard, il faut savoir que Jonsi est né aveugle de l'oeil droit.


lundi 18 octobre 2010

#1 La chanson du lundi /// M.I.A.


M.I.A. - Bedroom to the Hallway to the Road to the World (?)


Une nouvelle chanson de M.I.A, un site Internet étrange (ici) en guise de support musical et un concept de buzz plutôt original, lancé sur le Twitter de M.I.A. il y a 3 jours.


Pour les archives, on avait déjà fait un article sur M.I.A. et son célèbre Paper Planes (ici) il y a quelques mois.

A demain.

dimanche 17 octobre 2010

#5 La découverte du week end /// Puggy


Connaissez-vous... Puggy ?


C'est Belge, c'est pop, c'est acoustique, c'est joyeux, c'est tout neuf, ça fait penser à beaucoup de choses sans savoir vraiment quoi, ça fait penser à un générique, ça peut venir d'une pub, c'est Belge.



mercredi 13 octobre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Mumdance


Mumdance - Don't Forget Me Now (from The Mum Decent EP)


Vous avez aimé la dernière campagne Oasis ? Alors vous aimerez peut être ce clip très fruité et complètement barré.




mardi 12 octobre 2010

#2 Le concert du mardi /// The Black Keys


The Black Keys - Too Afraid To Love You (from Brothers)

Les Black Keys seront en concert en mars 2011 à l'Olympia! Ok c'est loin, mais ça vient vite, et c'est vite complet.


On avait déjà parlé de Dan Auerbach, le leader des Black Keys, il y a quelques mois (ici). Cette année, le groupe revient avec un nouvel album, Brothers, tout simplement excellent. Le genre est toujours au blues rock, c'est criard, électrique, massif, surpuissant, on se voit immédiatement dans un film de Tarantino où tout part en vrille, de façon violente mais tellement jouissive.

L'année prochaine, à l'Olympia, ça pourrait bien ressembler à ça! (avec le public en plus)


A écouter aussi sur le même album avant d'aller au concert :

She Long Gone


Everlasting Light


lundi 11 octobre 2010

#1 La chanson du lundi /// Mississippi


Mississippi - Kings Of The World


Pas de nouveauté aujourd'hui, mais une chanson qui date de 1972.

Hier, je regardais la nouvelle "série événement" de Canal Plus, Maison Close. Et pilote oblige, il faut de l'action, du suspense, et surtout une bonne musique pour finir en apothéose le premier épisode. C'est là qu'intervient Mississipi, groupe australien talentueux des années 70.

Kings Of The World, le genre de chanson à faire exploser la tension dramatique, à faire sortir son iPhone et à bénir l'application Shazam, bien utile dans ces petits moments d'euphorie musicale / cinématographique.


vendredi 8 octobre 2010

#5 La découverte du week end /// Wild Nothing


Connaissez-vous... Wild Nothing ?


La dream pop est une peu devenu THE genre musical branché ces derniers temps... Depuis Beach House et Neon Indian, la plage, le soleil et les synthés psyché-fun, ça fait rêver.

Wild Nothing, c'est tout ça, mais pas que. Il y a un côté vintage dans leur musique qui fini par nous rapprocher autant des Smiths et de New Order que de Beach House et Neon Indian.

On se replonge dans les années 70 / 80, mais avec moins de noirceur, parce que le vintage finalement, ça sert à ça. On idéalise le passé, on le rend cool et on rêve de le revivre, parce qu'on a fini par oublier tout ce qu'il y avait de négatif dedans. C'est d'ailleurs souvent ceux qui n'ont pas connu le passé en question qui ont le plus envie de le (re)vivre.

Wild Nothing, ça fait un peu ça, mais tant mieux parce que leur musique est bien, et quand la musique est bonne...



Et si vous étiez dans les rues de Vienne le mois dernier, vous auriez pu voir ça !

Bon week end et à lundi.

jeudi 7 octobre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// The Flaming Lips


The Flaming Lips - All We Have Is Now (from Yoshimi Battles The Pink Robots)

(Marc Chagall, Le Cantique des Cantiques)

"Mon chéri, mon Roi, il n'y a pas de passé, il n'y a pas de futur. Dis-le-toi, il y a un présent jusqu'au bout, tout est présent; sois présent. Sois présent."

Ces quelques phrases tirées du Roi se meurt d'Eugène Ionesco centralisent assez bien la pensée qui se dégage de la chanson des Flaming Lips.

Le futur n'est qu'une notion abstraite, qui n'appartiendra jamais au temps, que nous ne vivrons jamais, crée dans le seul but de se projeter sur un avenir meilleur et d'éviter par conséquent de vivre son présent. Tout ce que nous avons est maintenant, et tout ce que nous aurons jamais est maintenant.

Toi et moi nous ne sommes pas fait pour changer le monde, nous ne marquerons pas de nos empreintes le futur et le passé qui en découle, alors comprends le bien: tout ce que nous avons est maintenant, et tout ce que nous aurons jamais est maintenant.

Profites alors du mieux que tu peux de l'instant présent, car tu n'auras jamais que ça.


As logic stands you couldn't meet a man
Who's from the future
But logic broke as he appeared he spoke
About the future

"We're not going to make it"
He explained how the end will come
You and me were never meant to be
Part of the future

All we have is now
All we've ever had was now
All we have is now
All we'll ever have is now

I noticed that he had a watch and hat
That looked familiar
He was me from a dimension torn free
Of the future

"We're not going to make it"
He explained how the end will come
You and me were never meant to be
Part of the future

All we have is now
All we've ever had was now
All we have is now
All we'll ever have is now

All we have is now

mercredi 6 octobre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Local Natives


Local Natives - Wide Eyes (from Gorilla Manor)


Ah, la grande question existentielle: Que faire quand on est poursuivi jour et nuit par un requin malfaisant sorti des eaux uniquement dans le but de nous pourrir la vie? Après quelques moments de stress, le héros du clip semble avoir trouvé la parade : casser la gueule au requin et le laisser pour mort dans la rue. Mais est-ce vraiment la meilleure solution?

Si la chanson n'est pas inoubliable, le clip vous promet quelques plans et scènes d'anthologie (le bar!).


mardi 5 octobre 2010

#2 Les concerts du mardi /// (Please) Don't Blame Mexico - Of Montreal


Un programme live chargé cette semaine avec deux très bons concerts en prévision!


Mardi : (Please) Don't Blame Mexico + Karaocake + Future Islands @ Point Ephémère



Ce soir, soirée spéciale Sessions Route du Rock au Point Ephémère avec deux groupes que le Comité apprécie tout particulièrement et qui ont déjà fait l'objets d'articles ici même.

Karaocake et leur électro-pop au combien mélodieuse qui enchaine les bonnes idées à la seconde, avec une très grosse réussite live.

It Doesn't Take A Whole Week


(Please) Don't Blame Mexico, avec Maxime Chamoux, un ami des Oranges, aux commandes, sorte de pop véranda rythmée et enjouée, venus faire la promo de leur futur premier album Concorde, qui sortira début janvier.

Your Hater's Society


Prix : 13 euros sur place

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Jeudi : Of Montreal @ La Cigale


Pour la promotion de leur tout dernier album False Priest, of Montreal sera en concert jeudi soir à la Cigale. Si le dit False Priest n'atteint pas les sommets qu'on a pu voir sur Hissing Fauna, Are You The Destroyer?, il répond tout à fait aux attentes des fans.

Dans la lignée du précédent Skeletal Lamping, en moins décousu, la disco-pop psychédélique des anciens du collectif Elephant6 fait de nouveau mouche, comme en témoigne les tubes comme Sex Karma (en duo avec Solange Knowles, la soeur de Beyonce), ou Around The Way et son passage en norvégien.

Une ironie et un cynisme toujours aussi présent dans les textes, une vitalité communicative, aucun doute, les faux Montréalais vont éclairer la nuit des chanceux présents à la Cigale. Il ne tient qu'à vous d'en faire partie!

Prix de la place : 26.40 euros

Sex Karma (feat. Solange Knowles)


Around The Way



lundi 4 octobre 2010

#1 La chanson du lundi /// Belle & Sebastian


Belle & Sebastian - Read The Blessed Pages (from Write About Love)


Première écoute du dernier Belle & Sebastian, la déception est là.
Trop clownesque, trop eighties, trop électronique. On a l'impression d'avoir perdu quelque chose d'essentiel qui appartenait à Belle & Sebastian, cette forme de sincérité, d'humilité et de timidité qui leur collait à la peau. Cette imagination que l'on pouvait se faire, d'un chanteur discret, qui fait ses chansons tout seul dans sa chambre, probablement trop timide pour rentrer dans une boulangerie vide sans y acheter un croissant, par peur de froisser la boulangère.

Aujourd'hui, devant l'avalanche de chansons follement électriques, une seule chanson sort du lot, avec ce quelque chose d'authentique qu'ils avaient au début. Dans la lignée des meilleures chansons du groupe (The Fox In The Snow), voici Read The Blessed Pages.


dimanche 3 octobre 2010

#5 La découverte du week end /// David Lafore


Connaissez-vous... David Lafore?


David Lafore (de son nom de groupe David Lafore Cinq Têtes) fait partie de ces nombreux artistes talentueux que la chanson française a cru bon garder au fond de sa poche, sans jamais vraiment l'en sortir, de sorte qu'ils ne sont connus et écoutés que par une petite bande de chanceux.

Dominique A possède le succès critique sans le public, Bertrand Belin commence à se montrer aux yeux de tous, Thiéfaine reste dans l'ombre de ce que l'on peut appeler l'indie français, Jean-Louis Murat semble s'en foutre royalement. Les artistes de qualités dans la chanson française sont légions, ils faut simplement savoir les trouver, ou bénéficier de bons contacts, qu'il s'agisse de Gomez ou Tavares.

Retour sur David Lafore. Deux albums à son actif, dont les très bon deuxième II. Un talent d'écriture indéniable, qui lui permet de donner un souffle de vie à n'importe quelle banalité de la vie quotidienne. Qu'il décide de faire de l'humour, comme dans la subversive 20 Francs, ou traiter d'une séparation douloureuse, David Lafore trouve toujours les mots simples qui sonnent justes, et se pose en lointain cousin de John Darnielle des Mountain Goats.

Accompagné par un groupe souvent très inspiré, il fait souffler par ses compositions un sacré vent de fraicheur sur la chanson française, un vent qui semble nous pousser loin de tout et vouloir un peu s'amuser avec nous. Laissons-nous alors dériver loin de tout en sa compagnie..

Au Bord De La Mer


Laisse Moi Mourir Un Peu


Laissons-Nous


L'intégralité de l'album est disponible en écoute sur MusicMe en suivant ce lien.

David Lafore est actuellement en tournée française. Les dates:

08 Octobre : Meythet, Festival Attention Les Feuilles
12 Octobre : Montbéliard, Le Palot
22 Octobre: Fresnes, La Grange Dîmière
12 Novembre : Vern-sur-Seiche, Le Volume
13 Novembre : Pantin, La Menuiserie
01 Décembre : Cournon d'Auvergne, La Baie des Singes
09 Décembre : Paris, Espace Jemmapes