Les mois passent et les découvertes (dé)filent.
Et à la vitesse à laquelle se médiatise l'indé aujourd'hui, la plupart des groupes découverts il y a quelques semaines ne sont déjà plus des découvertes pour grand monde.
Ajouter un genre (l'indé) qui chevauche le meanstream (cf l'excellent film Drive ou encore le partenariat Kanye West / Bon Iver, entre autres).
Finissez par une croissance de la vitesse à laquelle meurt l'information et vous obtenez une catégorie pour laquelle il est difficile d'écrire : la découverte de la semaine.
Heureusement, il y aussi une recrudescence phénoménale de talents à découvrir dans le domaine de la musique en ce moment.
Ce qui nous donne encore l'occasion de tomber parfois sur des surprises comme Oberhofer.
Effectivement, là, on ne peut pas faire plus dans la découverte. Quelques très bons singles apparus de-ci de-là depuis 2010 (cf "o0o0o0o0o" ou encore "I Could Go"), quelques articles, mais toujours pas de label.
Oberhofer, qu'est-ce qu'on a là ?
20 ans. Brooklyn. Une voix rutilante, proche du très bon Zoo Kid (évoqué il y a quelque mois ici) sur fond de rock xylophonique à renfort de reverb lointaine, Oberhofer arrive à éclore musicalement dans un genre de plus ne plus nivelé par le plat.
Vite, un album.
Away Frm U :
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