jeudi 31 mars 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Thomas Fersen


Thomas Fersen - L'Enfant Sorcière (from Je Suis Au Paradis)


Dans son art d'allier fantastique et réel, Thomas Fersen frappe encore un grand coup. Inspiré d'un passage de Henri le Vert du romancier allemand Gottfried Keller, voici la première chanson triste de son répertoire, dixit l'auteur lui-même.

Une petite fille, qui veut simplement vivre sa liberté à sa façon, se retrouve vite la cible du Clergé qui voit en elle tous les prémices de la sorcellerie.

Comme 'Monsieur' a pu ouvrir la porte à une foule de personnages, je souhaite que 'L'Enfant sorcière' donne des égéries. C'est une forme nouvelle et c'est même ce qu'il y a de plus nouveau dans ce disque-là. Je suis très friand évidemment quand une porte s'ouvre. C'est une ouverture sur l'avenir.


Il va donc falloir vous y habituer. En parlant de ça, ça tombe bien, on avait déjà fait un article sur Monsieur.


Elle était l'enfant d'une famille très orthodoxe et fière
D'une premère union, elle ne voulait pas dire sa prière,
A l'église, elle avait peur de l'homme noir dans sa chaire.

Et comme elle montrait cette aversion pour le service divin,
Elle fut confiée à l'homme noir, un homme dur, afin
Que le Seigneur pût conduire son oeuvre triste à bonne fin.

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière.

Refusant le plan conçu pour elle par l'Insondable Maître,
Elle s'est enfuie, on l'a trouvée en haut du bois de hêtres,
Son habit de pénitente avait passé par-dessus tête.

Elle fascinait les truites prudentes de la rivière,
Charmait les oiseaux, menait son jeu avec une vipère,
Elle fut reprise et enfermée au presbytère.

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière.

Elle se glissa dehors, enfant de fée ou de lutin,
Dans une petite fosse creusée dans les haricots du jardin,
On l'a retrouvée mouillée de rosée du matin.

Il y a eu grande tristesse parmi notre petit nombre
Au moment où le cercueil allait descendre dans la tombe,
On a entendu un cri venant du royaume des ombres.

Par la chirurgien, le couvercle de bois fut enlevé,
En nous regardant, la petite morte lentement s'est levée,
Poursuivie par les enfants, comme une chatte s'est sauvée.

Elle s'est effondrée sans vie en haut, en haut du bois de hêtres.
Les enfants l'ont cajolée dans l'espoir de la faire renaitre,
Le sacristain dans le vent faisait résonner sa clochette

Sous les ronces et le lierre est la tombe de l'enfant sorcière.

mercredi 30 mars 2011

#3 Le clip du mercredi /// Woodkid


Woodkid - Iron


A un jour près, on aurait pu mettre ce superbe live de Woodkid en soulignant le look noeud pap casquette du chanteur et la beauté de la chanson.

Mais mercredi oblige, ça tombe bien car Woodkid vient aussi de sortir un incroyable clip, tout de noir et blanc vêtu.

Mis en scène d'orfèvre, ambiance mystique autour de la symbolique, à découvrir juste avant d'aller se coucher pour un effet encore plus magique.



mardi 29 mars 2011

#2 Le concert du mardi /// John Cale


John Cale - Dying On The Vine (Live @ Brussels 1992)


John Cale, tout seul au piano comme à son habitude, qui interprète sa superbe Dying On The Vine, c'est le parfait live du mardi.


lundi 28 mars 2011

#1 La chanson du lundi /// The Mountain Goats


The Mountain Goats - Estate Sale Sign (from All Eternals Deck)


Ca y'est, il sort enfin. Le nouvel album de John Darnielle a.k.a The Mountain Goats. On peut donc en parler en toute liberté. Des premiers pas de vampire dans "Damn These Vampires", à l'hommage très explicite à Liza Minelli dans "Liza Forever Minelli", voila une petite dizaine de nouvelles pépites version 2011 offertes à nous humbles amateurs de musique.

Si la simplicité musicale de "Age Of Kings" laisse un air de déjà-vu (ce qui ne l'empêche pas d'être une nouvelle chanson magnifique), on ne peut que s'extasier devant le parti pris pour la petite Estate Sale Sign. John Darnielle ne fait que très peu de chansons "tubes" et semblait même les avoir complètement délaissées ces dernières années. Voila donc une remise à niveau des plus efficaces.

A vous de juger.


vendredi 25 mars 2011

#5 La découverte du week end /// Clock Opera


Connaissez-vous Clock Opera ?


Mélodie structuro-déconstruite sur fond de voix hautement légère, légèrement aérienne.
Tempo et rythmiques joyeusement réglés comme une montre et mise en scène instrumentalement ciselée.
Le groupe anglais porte bien son nom et oeuvre en véritable orfèvre.

Une parfaite découverte pour accompagner l'arrivée du printemps et le changement d'heure ce week end.


Bon week end et à lundi

jeudi 24 mars 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Neil Young


Neil Young - After The Gold Rush (from After The Gold Rush)

(Marc Chagall, Les Amoureux Au Clair De Lune)

Trois couplets, trois époques pour montrer la progressive exctinction de notre planète engendré par l'évolution de l'espèce humaine.

Le passé, quand les premiers hommes commençaient à coloniser la Terre, au son des chants, des fanfares, des armures et des cris de guerre.

Le présent, quand, les yeux rivés sur la Lune, on refuse de croire que tout puisse disparaitre.

Le futur enfin, quand, condamnés, on se prend à rêver de ce que l'on aurait pu faire, en regardant partir les quelques élus emmener ce qu'il reste de nature, et reposer tous leurs espoirs sur le vestige de ce qu'ils possédaient autrefois, là où se trouve maintenant leur dernière chance de survie, loin dans le ciel.

Tout ceci n'est bien sûr qu'un rêve. Mais ne sommes-nous pas justement à l'époque des rêves?


Well, I dreamed I saw the knights
In armor coming,
Saying something about a queen.
There were peasants singing and
Drummers drumming
And the archer split the tree.
There was a fanfare blowing
To the sun
That was floating on the breeze.
Look at Mother Nature on the run
In the nineteen seventies.
Look at Mother Nature on the run
In the nineteen seventies.

I was lying in a burned out basement
With the full moon in my eyes.
I was hoping for replacement
When the sun burst thru the sky.
There was a band playing in my head
And I felt like getting high.
I was thinking about what a
Friend had said
I was hoping it was a lie.
Thinking about what a
Friend had said
I was hoping it was a lie.

Well, I dreamed I saw the silver
Space ships flying
In the yellow haze of the sun,
There were children crying
And colors flying
All around the chosen ones.
All in a dream, all in a dream
The loading had begun.
They were flying Mother Nature's
Silver seed to a new home in the sun.
Flying Mother Nature's
Silver seed to a new home.

mercredi 23 mars 2011

#3 Le clip du mercredi /// Okkervil River


Okkervil River - For Real (from Black Sheep Boy)


En attendant la sortie de leur prochain album le 10 mai, petit retour sur leur chef d'oeuvre Black Sheep Boy, sombre album de démons intérieurs.

Le black sheep boy, cet enfant pas comme les autres, aux envies différentes, déchiré en permanence par des pulsions malsaines, constamment aux limites de s'y faire submerger.

Ses incessants combats intérieurs pour résister, ses amours impossibles, sa mise à l'écart de la société et sa répulsion vis-à-vis de lui même à mesure que son démon intérieur grandit.

Un album d'une profondeur inouie, véritable album concept, possédant sa propre appendix et un final dont on ne vous dira rien si ce n'est qu'il est à couper le souffle.

Un seul clip a été tourné pour l'album, qui donne un assez bon aperçu du triste cas de ce jeune mouton noir.


mardi 22 mars 2011

#2 Le concert du mardi /// Listener


Listener - Falling In Love With Glaciers


Ça commence par une voix nasillarde qui parle à une salle étroitement cloitrée.
Ça se poursuit avec un léger arpège de guitare folk qui vient doucement feutrer l'ambiance.
Puis le chanteur, moustache à la Queen, souffle dans sa trompette avant de commencer à chanter avec retenue.

10 secondes plus tard, ses sourcils se froncent, sa voix devient criarde, entre chant, rap et exercice de style. Batterie à contre temps, les instruments s'entremêlent et se répondent. La douceur reste puis devient violente, explosive, incontrôlable. Le chanteur véritablement habité, voire fou, se met à bouger la tête dans tous les sens, visiblement seul avec lui même, la tête pleine, trop pleine. BOOM.

Ca fait longtemps que l'on n'avait pas vu une prestation si habitée.


lundi 21 mars 2011

#1 La chanson du lundi /// The Go! Team


The Go! Team - Buy Nothing Day (from Rolling Blackouts)


Le groupe de pop-beats-hip hop énergétique et multinational (les 6 membres viennent de pays différents), qu'on avait déjà eu le plaisir de découvrir avec le très bon Thunder, Lightning, Strike nous reviennent aujourd'hui plus déchainés que jamais.

Avec leur choix d'une production intensément bordélique, les Go! Team pourraient donner l'impression de constamment ramer pour faire ressortir quelque chose de leurs instruments. Il n'en est rien, et c'est un véritable ouragan qui se déchaine durant les 4 minutes de Buy Nothing Day, en duo avec la chanteuse de Best Coast.

Ils se paient même le luxe d'aller puiser dans l'esprit de la nouvelle scène pop "californienne" (qui ne vient pas forcément de Californie hein), vous savez le genre Drums-Papercuts-Surfer Blood.

Buy Nothing Day, un bon coup de boost pour la journée et un candidat qui se pose d'entrée: la course au meilleur single de l'année vient de commencer.


vendredi 18 mars 2011

#5 La découverte du week end /// James Vincent McMorrow


Connaissez-vous... James Vincent McMorrow


Semaine de Saint Patrick oblige, ce week end ce sera une découverte de folk Irlandais. Et quelle découverte! Ancien batteur de hard rock, James Vincent McMorrow sort son premier album solo, sorte de recueil de mélodies folk fiévreuses et puissantes, intitulé Early in the Morning.

Une voix haute à la Antony and the Johnsons mais en moins théâtral.
Des sonorités à la Fleet Foxes mais en moins chrétien.
La recette fonctionne.

Numéro en Irlande (étonnant), l'homme à la barbe irrégulière sera en France au Café de la Danse le 30 mars prochain, ça peut valoir le coup!


Bon week end et à lundi!

jeudi 17 mars 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Genry Gene


Genry Gene - I'll Wander


Genry Gene, à la fois énorme découverte (le bonhomme n'a à son actif que quelques chansons sur youtube et 188 fans sur facebook) et parfait article du jeudi.

Who needs a home when there so much to see
And so many things to do.
Lovers and friends, we'll meet once again
If wandering leads me to you.

Une ode au voyage. Pas le petit voyage du week-end, pas la petite visite de deux-trois jours, non le voyage avec un grand V, le voyage permanent.

Passez sa vie à découvrir le monde, tout vivre, découvrir tout ce qu'il y a à découvrir. Pour un jour, pouvoir se poser, et dire: j'ai tout vu.

Et Genry Gene le chante avec un telle évidence, avec son arpège de guitare, son étrange accent et ses intonations sinusoidales qu'il pourrait donner des envies au plus reclus des sédentaires.


The sun, it stripped me of truth.
There wasn't a thing I could do.
The moon shined with hope, but then bade me farewell,
So I chose to follow the blue.

And friends, they took what was theirs.
Then went on to making their plans.
They told me to grin as if pain were a sin,
So I left them standing back there.

Who needs a home when there so much to see
And so many things to do.
Lovers and friends, we'll meet once again
If wandering leads me to you.

And trees, they grow from the earth,
But sometimes they take to the sea.
No one could have known where they one day would be.
So come and wander with me.

Together we'll search for a place
And listen for the hidden sounds
Of wind, and dreams, and all pleasant things.
Come, let's wander around.

Who needs a home when there so much to see
And so many things to do.
Lovers and friends, we'll meet once again
If wandering leads me to you.

And old man sits on his roof,
Sleepily watching the world.
He wandered away all the years of his youth,
Now he's got something to hold.

Well man, I'll be just like you.
I'll see everything to see.
And maybe one day I'll settle to live
With someone who's loving me.
With someone who's loving me.

mercredi 16 mars 2011

#3 Le clip du mercredi /// Mega Mystery Band


Mega Mystery Band - On a Train


Le buzz musical du moment. Qui se cache derrière ce clip, derrière ce groupe ? Ils se font appeler Mega Mystery Band, leur voix nous rappelle étrangement quelque chose, mais de qui s'agit-il ? On pense à Bloc Party, Pony Pony Pony Run Run, The Presets, Empire of the Sun...

Mais comme nous ne sommes pas naïfs et qu'en 2011 plus rien n'arrive sur Internet par hasard, la vraie question est : quel but caché derrière tout ça ? un coup marketing pour un groupe oublié qui essaye de revenir ? un groupe actuel qui a envie de s'amuser ou alors un bon gros buzz pour une bonne grosse marque, le Comité est déjà un avis très prononcé sur la question mais est tenu au silence.

A vous de juger.


mardi 15 mars 2011

#2 Le concert du mardi /// Peter Hook (Joy Division)


Peter Hook plays Joy Division


Joy Division is back!! ah bon ???? oui, mais en nombre plus réduit...

Petite explication. Peter Hook est le bassiste de Joy Division. En 2011, il revient sur scène pour une tournée mondiale, à la basse mais aussi au micro, pour rejouer l'intégralité du mythique album "Unknown Pleasures" de Joy Division. Pour l'occasion il s'est entouré de quelques autres musiciens qui restituent plutôt pas mal la tension industrielle de morceaux comme Disorder, Insight, Wilderness ou encore She's Lost Control.

Malheureusement, Ian Curtis n'a pas pu être ressuscité pour l'occasion et n'est pas Ian Curtis qui veut...


lundi 14 mars 2011

#1 La chanson du lundi /// Kurt Vile


Kurt Vile - Ghost Town (from Smoke Ring For My Halo)


Le songwriter folkeux à la guitare électrique nous revient avec un nouvel album, qui n'est pas sans rappeler le Lou Reed des bonnes années, ou dans l'esprit chanteur maudit reclus dans sa musique, son presque homonyme Kurt Cobain.

Voila donc pour vous Ghost Town, ballade apocalyptique de plus de 6mn, complexe, brillante, comme un avant-goût du magnifique Smoke Ring For My Halo qu'il vient tout juste de sortir.


dimanche 13 mars 2011

#5 La découverte du week end /// The Go Find


Connaissez-vous... The Go Find ?


C'est en voiture que j'ai découvert The Go Find. Dans la voiture d'un allemand plus particulièrement. Équipée d'un très bon système sonore et d'un cable iPhone, il n'en fallait pas plus pour lancer la classique discussion du "tu connais ça ?"

- Ah, je vois que tu as Sufjan Stevens et les Shins dans ton iPod, c'est cool on écoute un peu le même genre de musique. Tiens attends, je peux brancher mon iPhone ? tu connais ça ?
- Non mais ça me rappelle un truc, j'ai découvert ça récemment, tu connais ça ?
- Merde non! c'est carrément pas mal!

Quelque part entre The Notwist et Interpol, des mélodies lentement aériennes qui donnent l'impression de graviter, une sorte de pop-un-brun-électro à la guitare qui reste dans les oreilles, The Go Find est la découverte parfaite en voiture comme dans son canapé, pour finir le week end.

Et en plus, ils sont belges.


jeudi 10 mars 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Belle & Sebastian


Belle & Sebastian - We Rule The School (from Tigermilk)

(Arshile Gorky, Diary of a Seducer)

A travers ces petits jeux de cour de récrée, c'est une opposition radicale entre deux moments de vie qui est ici mise en avant.

D'un côté, l'enfance et son insouciance, ses rêveries , ses errances et ses erreurs, ses possibilités infinies et ses limites factices.

De l'autre, le monde adulte, ses bases encrées, ses volontés formatées et son idéologie factuelle.

Là où toutes les portes du monde semblent d'ouvrir à nous durant nos premières années, années où nous ne sommes malheureusement pas capable de les empreinter, on les voit toutes peu à peu se refermer à mesure que le temps passe et que l'on apprend à les reconnaitre.

Ce n'est pas un ode à l'enfance qui est comptée ici, c'est une profonde mélancolie sur l'impossibilité de rallier les deux univers, et nous limite à jamais, l'un par nos facultés physiques, l'autre par notre cruel manque d'insouciance.

C'est donc tout naturellement l'adolescence qui tient le rôle majeur du texte, ce passage un brun chaotique entre les deux mondes.

Et ce We rule the school, détail écrit sur la vitre d'un arrêt d'autobus, devient le symbole des deux générations: celui naïvement écrit par de jeunes insouciants qui s'imaginent commander l'école, et celui plus réel des adultes, qui la commandent réellement, et qui commandent le monde (You know the world was made for men)

Do something pretty while you can
Don't be a fool


On a beech tree rudely carved
NC loved me
Why did she do it?
Was she scared, was she bored?

On a beech tree rudely carved
NC loved me
Why did she do it?
Was she scared, was she pushed?

Do something pretty while you can
Don't fall asleep
Skating a pirouette on ice is cool

Do something pretty while you can
Don't be a fool
Reading the Gospel to yourself is fine

On a bus stop in the town
"We Rule The School"
Written for anyone to see and read

On a bus stop in the town
"We Rule The School"
Written for anyone with eyes in their head

Do something pretty while you can
Don't fall asleep
Driving from California to New York

Call me a prophet if you want
It's no secret
You know the world is made for men
You know the world is made for men
You know the world is made for men
Not us

mercredi 9 mars 2011

#3 Le clip du mercredi /// Y Niwl


Y Niwl - Undegpedwar


Y Niwl, un nom étrange, un nom gallois.
Y Niwl, un groupe brillant, un groupe gallois.
Y Niwl, "la brume" en gallois.
Y Niwl, 4 garçon dans le vent brumeux qui font du surf-rock avec des influences early-sixties d'avant Beatles.

Leur clip, très Eye of The Tiger, nous montre 3 minutes 20 de prestation Sumo à couper le souffle! Fat!


mardi 8 mars 2011

#2 Le concert du mardi /// Botibol


Botibol - Homecoming


Arpège et douceur.
Guitare et rien d’autre.
Précision et concentration.
Minimalisme et notes qui s’envolent.
Longue introduction et voix qui arrive.
Magnifique voix qui s’envole.
Le live du mardi.


Pour ceux qui veulent vivre l’expérience en vrai, Botibol est ce soir au Nouveau Casino.
Son premier album est sorti il y a une semaine, il est très bon, à l’image du live.

lundi 7 mars 2011

#1 La chanson du lundi /// Papercuts


Papercuts - Do What You Will (from Fading Parade)


On avait laissé Papercuts sur le très bon Can't Go Back (rappelez-vous) et sur le très bon mais un peu moins bon You Can Have What You Want (rappelez-vous mais un peu moins).

Deux ans après, c'est donc avec une joie peu modérée qu'on retrouve les mêmes (le même) Papercuts, tout juste signé sur le major Sub Pop (le fameux label des Shins et leur incroyable Australia).

Au programme donc, un nouvel album, Fading Parade, et un nouveau single, Do What You Will.

Et la première chose que l'on peut dire à l'écoute de ce Do What You Will, c'est que le Papercuts devait surement avoir envie de faire du Drums depuis bien longtemps, et qu'il a enfin osé.

La douceur du vent d'été, l'insouciance de la jeunesse, la soleil qui vient réchauffer les plages de sable fin, tout dans ce refrain nous rappelle les vacances dernières passées à écouter I Felt Stupid ou Let's Go Surfing.

Alors oui, la reverb toute particulière qui fait le son de Papercuts est toujours présente, mais elle s'est mise aujourd'hui au service d'une musique non pas plus entrainante (Dear Employee était déjà un modèle du genre) mais bien plus gaie.

Do What You Will, une chanson d'été avant l'heure, c'est tout ce qu'il nous fallait.


dimanche 6 mars 2011

#5 La découverte du week end /// King Creosote & Jon Hopkins


Connaissez-vous... King Creosote & Jon Hopkins ?


Prenez un singer-songrwiter écossais acoustico-indépendant, King Creosote.
Ajoutez lui un musicien/producteur anglais de dance music, Jon Hopkins.
Mélangez le tout avec un très bon label UK, Domino Records.

Vous obtenez ?

Un piano minimaliste où chaque note résonne sur fond discret de mélodie de guitare, et une voix claire qui avance lentement, note après note.

Ça vous fait penser à Death Cab for Cutie ? Ah oui pas bête, nous aussi, un peu.



jeudi 3 mars 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// A Silver Mt. Zion


A Silver Mt. Zion - Movie (Never Made) (from He Has Left Us Alone, But Shafts Of Light Sometimes Grace The Corner Of Our Rooms)


Movie (Never Made), l'histoire d'une vie rêvée, jamais réalisée.

Tout ce que l'on a toujours voulu faire et créer mais qu'on n'a jamais eu le courage de faire. Alors forcément, venant de quelqu'un comme Efrim Menuck, ça respire l'altermondialisme et l'anticapitalisme (bonjour les banques). Mais quand même, ça reste très joliment écrit, et la chanson, réduite justement au minimalisme extrême, est totalement magnifique.


On silver mount zion
All buried in ruins
We was dancing the hora
Until we vomited blood
Spinning like crazy
Shoshanna i was jonesing
The towers had fallen
And the wind called out my grandfather's name

Let's kill first the banker
With his professional demeanor
Let's televise and broadcast the raping of kings
Let our crowds be fed on tear gas and plate glass
'Cos the people united is a wonderful thing

I know that you're dying
And I know I'm unwell
And together we sashay
Through variations of hell

And as you walk through valleys of fear
The lure of my past never near

Oh, don't be afraid, for the parade
Will not pass our way
It's nobler to never get paid,
Than to bank on shit and dismay

mercredi 2 mars 2011

#3 Le clip du mercredi /// The White Stripes


The White Stripes - I Just Don't Know What To Do with Myself


Les White Stripes ont la réputation de faire de très bons clips. Normal, ils sont potes avec Gondry. Ça aide. Mais parfois, ils tentent d'autres choses, sans lui. D'autres choses, comme mettre en scène Kate Moss en sous vêtements autour d'une barre en métal pendant 2 min 54. Ca marche aussi.

L'occasion de se rendre compte que Kate Moss utilise mieux son nez que ses hanches.