lundi 12 décembre 2011

#1 La chanson de la semaine /// Ali Farka Touré


Ali Farka Touré - Yer Bounda Fara (from Savane)


Vous vous demandez pourquoi il n'y a pas eu de lyrics et de découverte la semaine dernière? On a une excuse (si si!!), les oranges font actuellement leur tour du monde. Après l'Argentine la semaine dernière, voilà qu'elles ont posé les pieds (enfin, la peau) en Afrique de l'Ouest, plus précisement au Mali, pour venir à la rencontre de l'un des principaux chanteurs de blues du continent : Ali Farka Touré (rien à voir avec les joueurs de foot), anciennement chauffeur de bus, vainqueur de deux grammy awards pour Talking Timbuktu (1993) et In The Heart Of The Moon (2005).

Paralysé depuis quelques temps des suites d'un cancer, il décède le 7 mars 2006. S'ensuit un album posthume, Savane, que Ry Cooder, le co-auteur de Talking Timbuktu, qualifiera d'absolument parfait, et que le Comité des Oranges vous propose de découvrir dès à présent.


vendredi 9 décembre 2011

#1 La chanson de la semaine /// Daniel Melingo

Daniel Melingo - Corazòn y Hueso (from Corazòn y Hueso)


Si la chanson de la semaine s'est faite un peu attendre, c'est qu'elle est venue de loin, de ces vastes contrées d'Amérique du Sud, terres si chères à notre Florent Pagny national.

Vous l'aurez compris, l'auteur de la chanson de la semaine est argentin. Et présentateur de télévision. Mais aussi et surtout musicien.

Daniel Melingo s'est d'abord fait connaitre à travers le rock contestataire des groupes Los Twist et Los Abuelos de la Nada avant de se tourner vers un style de musique plus traditionnel, cherchant alors à allier folk et tango.

Preuve de la réussite exceptionnelle de ce nouveau chemin artistique, Corazòn y Hueso, chanson titre de son prochain album (qui sort lundi). On a l'impression d'avoir devant nous une sorte de Chico Buarque saltimbanque, avec cette même grâce et simplicité étonnante qui se dégage de ces mélodies entrainantes (rappelez vous Construçao).

Une bien belle arrivée pour les vacances de fin d'année.


dimanche 4 décembre 2011

#3 La découverte de la semaine /// Oberhofer


Connaissez-vous... Hoberhofer ?



Les mois passent et les découvertes (dé)filent.

Et à la vitesse à laquelle se médiatise l'indé aujourd'hui, la plupart des groupes découverts il y a quelques semaines ne sont déjà plus des découvertes pour grand monde.

Ajouter un genre (l'indé) qui chevauche le meanstream (cf l'excellent film Drive ou encore le partenariat Kanye West / Bon Iver, entre autres).

Finissez par une croissance de la vitesse à laquelle meurt l'information et vous obtenez une catégorie pour laquelle il est difficile d'écrire : la découverte de la semaine.

Heureusement, il y aussi une recrudescence phénoménale de talents à découvrir dans le domaine de la musique en ce moment.

Ce qui nous donne encore l'occasion de tomber parfois sur des surprises comme Oberhofer.
Effectivement, là, on ne peut pas faire plus dans la découverte. Quelques très bons singles apparus de-ci de-là depuis 2010 (cf "o0o0o0o0o" ou encore "I Could Go"), quelques articles, mais toujours pas de label.

Oberhofer, qu'est-ce qu'on a là ?
20 ans. Brooklyn. Une voix rutilante, proche du très bon Zoo Kid (évoqué il y a quelque mois ici) sur fond de rock xylophonique à renfort de reverb lointaine, Oberhofer arrive à éclore musicalement dans un genre de plus ne plus nivelé par le plat.

Vite, un album.

Away Frm U :





jeudi 1 décembre 2011

#2 Les lyrics de la semaine /// Neutral Milk Hotel


Neutral Milk Hotel - Little Birds


Little Birds, c'est d'abord une histoire de fans. Dernière chanson officielle écrite par Jeff Mangum avant l'arrêt de Neutral Milk Hotel, disponible uniquement sur un fichier mp3 d'une qualité de son douteuse enregistrée lors d'un concert anniversaire, il n'en fallait pas plus pour faire de cette chanson une sorte de mythe. Si l'on rajoute à ça le potentiel musical énorme qui se dégage de la version live inachevée, et des lyrics à faire pâlir ses prédécesseurs, pas étonnant que Little Birds soit rapidement devenue le symbole d'un hypothétique successeur capable de surpasser dans sa qualité In The Aeroplane Over The Sea. Et surpasser ce qui s'est fait de plus beau, de plus touchant, de plus enivrant et de plus terrifiant à l'heure actuelle dans le monde de la musique, seul Jeff Mangum pouvait le (re)faire.

En novembre 2011, soit 13 ans après ces évènements, grâce à la parution d'un coffret vinyle regroupant une grande partie des chansons du groupe, une version studio inespérée de Little Birds est enfin offerte au publique. Une partie des lyrics a ainsi été modifiée.

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C'est l'histoire de centaines d'oiseaux orphelins qui cherchent à survivre, et celle d'un petit garçon esseulé qui décide de les accueillir, et jure de les protéger. Métaphores évidentes de la naissance de l'art et du besoin de créer, les oiseaux deviennent la voix et le coeur du petit garçon.

C'est aussi l'histoire d'une famille catholique conservatrice, d'une mère désemparée devant ce qu'elle considère comme la folie de son fils, d'un père horrifié devant l'hérésie manifeste qui le contamine. L'art sauvage, pur et incontrôlable, symbolisé par les oiseaux se heurte alors aux dogmes et pensées strictes fixées par la religion, assimilée à part égale à la figure educatrice des parents.

Le père essaie alors de ramener son fils à la raison. Mais, complètement démuni devant la sérénité de son fils et terrifié par les démons qui s'affichent devant ses yeux , il ne peut répondre que par la violence. Violence physique et morale, appuyée par le destin tragique de son petit frère homosexuel, mort de n'avoir pu faire accepter sa différence.

Do you really want the burning hell that come and get you?
Did you know the burning hell it took your baby brother?
Did you see how far he fell and how he made us suffer?

Est-ce le même destin tragique qui attend également le grand frère, devant l'incompréhension visible du monde qui l'entoure? Jeté dans les eaux pour expier ces péchés, est-il là pour mourir ou pour revivre? Dans cette eau trouble, devant ces lumières déformées qui l'appellent, c'est l'image de son dieu qu'il aperçoit enfin. Et c'est ici qu'il aimerait quitter son corps, quitter les malheurs de ce monde, partir avec les oiseaux et renaître, recommencer. Dans un monde où il serait peut-être accepté.




Little birds born without a mother or a father
I can feel their fellas forming in the running water
Now there is another in the middle of my mouth
A hundred altogether inside of me now
Little birds, little birds, come into my body

Mother, they're within me every moment I'm awaking
Bodies multiplying until they finally overtake me
Put your ears up to my mouth and you could hear them singing
Put you hand within me and you'll know what I am feeling
I just want to swallow up and promise to protect them

Daddy comes towards me I can see his hands are shaking
Put his hands against me I can feel their bodies breaking
Push me to the floor and put his hands up for a beating
"I don't want to hear it anymore," he kept repeating
Do you really want the burning hell that come and get you?

Did you know the burning hell it took your baby brother?
Did you see how far he fell and how he made us suffer?
Another boy in town at night he took him for his lover
And deep in sin they held each other
So I took a hammer and nearly beat his little brains in
Knowing God in heaven no could have never could forgive him
So I took a hammer and I nearly beat his brains in

Little boy born without a mother of a father
Taken to the river and then pushed into the water
And the priests are singing that the hell is getting hotter
Father, Son, and Holy Ghost, the only one to save him
From the thing he loves the most but we know will betray him
Father, Son, and Holy Ghost, the only one to save him

And here beneath the water I can see
How the lights distort so strange
And I think this is how I would like to leave my body
And start again

lundi 28 novembre 2011

#1 La chanson de la semaine /// Girls


Girls - Lust For Life (from Album)


Girls, ça fait déjà deux ans, mais ça reste toujours d'actualité, en témoigne l'excellent concert donné il y a quelques jours à Paris. Et vu la qualité de leurs deux premiers albums, on peut logiquement prétendre compter sur eux dans les années à venir.

Lust For Life, n'est certes pas très représentative de leur style habituel, mais elle a le mérite d'accrocher l'auditeur dès les premières secondes. N'est-ce pas ce que l'on attend d'un single et première chanson d'un Album?


A écouter aussi, Laura, Magic, Jamie Marie

Le retour de la semaine


Bonjour à tous,

Après quelques mois de vacances / remise en question, mais surtout après 2 ans d'activité anarchique et de dérives autarciques, le Comité des Oranges avait besoin d'un maître.
Livrées à elles mêmes dans l'impitoyable monde de l'indie musicale, les oranges avaient besoin de se retrouver dans la figure d'un chef, d'un père, ferme, respectable et ambitieux.

C'est alors que survint Bobby.
Superhéros masqué à la belle gueule d'orange, portant avec classe la cape et le veston, il renverse en octobre 2011 le système parlementaire du Comité des Oranges à gros coup de putch et installe avec punch sa dictature musicale.

Et comme tout nouveau dirigeant, Bobby arrive avec son programme et son lot de changements.

A partir d'aujourd'hui, la formule change, avec la création de 3 rendez-vous hebdomadaires...

- La chanson de la semaine
- Les lyrics de la semaine
- La découverte de la semaine

...et d'un rendez-vous mensuel : les dossiers du mois, qui fourniront une investigation plus fouillée, par Bobby himself, sur des sujets aussi vastes que la musique scandinave, les ressemblances musicales à travers les âges, le parallèle entre le vintage dans la photographie et dans la musique, l'analyse des plus grandes pochettes d'albums, et bien d'autres sujets encore.

Sans oublier chaque jour la sélection de Bobby sur son profil Facebook pour ne rien rater de l'actu musicale, sélective et attentionnée.

A tout à l'heure pour le premier article de la rentrée !

lundi 8 août 2011

#5 La découverte du week end /// The Dismemberment Plan


Connaissez-vous... The Dismemberment Plan?


Adulés à la fin des années 90 par les fans qui les connaissaient, le groupe originaire de Washington n'a pourtant pas connu le succès escompté. En 2003, ils se séparent. Alliant indie rock plutôt basique, punk et le juste minimum d'emo acceptable, The Dismemberment Plan possédait tous les atouts pour réussir. En témoigne l'excellente critique reçue à la sortie de leur Emergency & I, petite pépite sagement oubliée.

Comment ne pas rester insensible à l'écoute d'un Girl O'Clock surevolté chanté en bèguant, ou d'un The Jitters plus posé savamment porté par un duo guitare/basse?



jeudi 4 août 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Devendra Banhart


Devendra Banhart - Now That I Know (from Cripple Crow)

Awww realize

It ain't wise to idealize

Or put your life in the hands of any struggle

Never renounce or ever claim to be

And never buy that freedom just aint free now

L'avant-dernier couplet de Now That I Know reflète assez bien l'idée derrière la chanson. Prendre conscience que le monde autour de soi n'est pas l'idéal qu'on se faisait, trop complexe, trop ambigu, trop vaste. Ne pas pour autant passer dans l'autre extrême, considérer que c'est aussi ce qui fait son charme, aller de l'avant (I guess I have to take things like they are disait Townes Van Zandt).


Voir dans le monde ce qui est possible. Le You've gotta pay back every penny that you owe se transforme finalement en You give them away but they'll come back to you someday. Après la compréhension puis le rejet vient le temps de l'acceptation.


Si le bonheur de l'enfant vient en partie de son ignorance des malheurs du monde, celui de l'adulte passe obligatoirement par son acceptation.


Better keep those eyes climbing paradise.



Now that I know

The way it goes

You've gotta pay back every penny that you owe

Twelve years old

In your mama's clothes

Shut the blinds and lock up every door


And if you hear

Someone's coming near

Just close your eyes and make them disappear now

Years away

Finds me here today

On my own and always on my way now


So I send my friends

Gifts from where i've been

Something for the hand that never there to lend

Better keep those eyes

Climbing paradise

And don't pretend you won't reach it in the end now


Dearest dear

I know you've been here

Why'd you run, tell me why'd you disappear

Now that you're not

Here with me

'Seems to be the only time I can see you clearly


I may not know

How to treat or give you what you need

But I am a gentle man who says what he means now

And now I sing

Upon my knees

And praise the kindness of a gentle breeze


I see it swell

Like a story in me to tell

Told years away and past my day of dying

So you raise them up

To have and always have

They're unaware of share or give a hand to help some


Oh you give them away

But they'll come back to you someday

Wanna know why nobody was ever there to help them

And not it ain't fair

And if God forbid you care

Its enough to get you in a whole lot of trouble


Awww realize

It ain't wise to idealize

Or put your life in the hands of any struggle

Never renounce or ever claim to be

And never buy that freedom just aint free now


Ella sang

Sifting in the sand

Like a hymn within to help us understand

Heaven awaits

Were making our last stand

Glory bound and sparrow in our hand


lundi 1 août 2011

#1 La chanson du lundi /// SomethingALaMode



Mélange d'électro et de classique à grosses cordes sur fond de flow hip hop survitaminé, ça fait longtemps qu'on n'avait pas entendu une montée en puissance musicale pareille.

La mélodie avance comme le sang monte à la tête, avec cette putain d'envie de tout lâcher et de chanter sévèrement "come on and make some noise", avec cette putain d'envie d'affronter n'importe qui sur n'importe quoi et de le battre sans lui laisser la moindre chance.



dimanche 31 juillet 2011

#5 La découverte du week end /// Pure X


Connaissez-vous... Pure X ?


De la dreampop passée au mixeur. Plus sombre, plus mécanique.
Quand la reverb de la guitare fait un bad trip.
Quand la voix est plus désabusée que rêveuse.
Quand on s'imagine davantage dans une cave que sur une plage.

On aurait pu inventer un nom genre nightmare-pop pour décrire le genre, mais ce n'est pas très valorisant, et puis de toute façon il existe déjà un autre nom.

Connaissez-vous... le shoegazing ?

Le shoegazing, c'est le combo shoe (chaussure) + gaze (regarder). Une expression pour exprimer la tendance des guitaristes shoegazers à rester concentrés sur leurs pieds et leurs pédales d'effets pendant leurs concerts.

Mais le terme shoegazing, c'est aussi pour symboliser le comportement des chanteurs, qui se rapproche de celui d'un adolescent timide, qui préfère regarder ses pieds et faire profil bas.


Mais revenons en quand même à notre découverte principale du week end :



jeudi 28 juillet 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Van Morrison


Van Morrison - Slim Slow Slider (from Astral Weeks)


Elle est en train de glisser et il le sait. Ses drogues, ce grand cheval blanc qu'elle exhibe aux yeux du monde, lui voilent la face et ne la réduisent qu'à chercher son idéal dans des cailloux de plage qu'elle n'atteindra jamais.

L'amertume est grande, quand il la voit se pavaner avec son nouveau petit ami dans sa cadillac.

Mais il sait qu'au fond d'elle elle se meurt, elle se ment et s'éteint peu à peu, au fil des jours elle dépérit, il sait qu'ils le savent tous les deux. Sans lui elle n'est plus rien. Mais devant elle il ne sait plus quoi faire.


Slim slow slider
Horse you ride
Is white as snow
Slim slow slider
Horse you ride
Is white as snow
Tell it everywhere you go

Saw you walking
Down by the Ladbroke Grove this morning
Saw you walking
Down by the Ladbroke Grove this morning
Catching pebbles for some sandy beach
You're out of reach

Saw you early this morning
With your brand new boy and your Cadillac
Saw you early this morning
With your brand new boy and your Cadillac

You're gone for something
And I know you won't be back
I know you're dying, baby
And I know you know it, too
I know you're dying
And I know you know it, too
Everytime I see you
I just don't know what to do

lundi 25 juillet 2011

#1 La chanson du lundi /// The Auteurs


The Auteurs - After Murder Park (from After Murder Park)


Prenez les Smiths, prenez Pavement, mélangez-les. Qu'est-ce que vous obtenez? Quelque chose qui ressemble à ça. Mais copier ses pairs n'a jamais suffit à faire de belles choses, il faut s'en différencier ne serait-ce qu'un peu, inventer.

Vous l'aurez compris, on a en face de nous un groupe qui porte alors très bien son nom.

C'est en 1996 que sort le malheureusement très peu remarqué mais très réussi After Murder Park et sa chanson titre, ici bas.


dimanche 24 juillet 2011

#5 La découverte du week end /// Allo Darlin'


Connaissez-vous... Allo Darlin' ?


Il y a 2 types de voix féminines naturellement faites pour les chansons folk : les voix puissantes nasillardes-aiguës comme celle de Joan Baez et les voix douces-enfantines à la Laura Marling ou à la Kimya Dawson (Moldy Peaches).

Allo Darlin', c'est la deuxième option. A la différence que l'on n'est pas dans de la folk pure et dure mais plutôt dans ce que l'on pourrait qualifier de dreamfolk.

Allo Darlin', c'est un peu la suite moderne d'un Belle & Sebastian d'autrefois, dans leur période accoustico-dreamy, ou encore une version féminisée des Smiths.


Bonne fin de week end

jeudi 21 juillet 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Sparklehorse


Sparklehorse - Sea of Teeth (from It's A Wonderful Life)


Un texte court du regretté Mark Linkous, sur la beauté simple de vivre. Il ne s'agit pas d'une beauté de sa vie, mais d'une beauté de la vie en générale et de ce qu'elle a à prêter aux yeux des hommes. A prêter seulement, car un jour tout disparaitra, les arbres retourneront dans le sol.

Une chanson d'amour, porté par la magnifique can you feel the rings of Saturn on your finger? (peux-tu sentir sur ton doigt les anneaux de Saturne?)

Une vie courte où l'on croise parfois les éternels (les fantômes et les étoiles) sans jamais les atteindre.

can you feel the wind of venus on your skin?
can you taste the crush of a sunset's dying blush?
stars will always hand in summer's bleeding veils

can you feel the rings of saturn on your finger?
can you taste the ghosts who shed their creaking hosts?
but seas forever boil, trees will turn to soil

stars will always hand in summer's bleeding veils
but seas forever boil, trees will turn to soil

mercredi 20 juillet 2011

#3 Le clip du mercredi /// Beastie Boys


Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win


Suite à trop de vodka dans le jus d'orange, nous sommes passés directement de lundi à mercredi, veuillez nous en excuser.

Mais on revient avec du lourd, ou plutôt avec du long, un court métrage de 11 minutes, c'est le nouveau clip des Beasties Boys.

Des Kens, des Barbies, des Action Man, un yéti, des soldats, des méchants, des monstres, des groupies, le tout à base de poupoupoupées (ghetto référence).


lundi 18 juillet 2011

#1 La chanson du lundi /// Real Estate


Real Estate - It's Real


Vous vous rappelez de Real Estate, ce groupe indé-psyché-plage insouciant et old school banana split qui a sorti un très bon album éponyme l'année dernière ?

Eh bien il sont de retour avec leur nouveau single It's Real au "ouhouh wohoh" proche de fleet foxes, l'aspect dreampop summer en plus.

Au final, une demi déception quand même, avec cette impression naissante que le genre va finir par nous lasser s'il n'arrive pas un rapidement un groupe à la créativité débordante dans le domaine.



dimanche 17 juillet 2011

#5 La découverte du week end /// Brazilian Girls


Connaissez-vous... Brazilian Girls?


Parce que c'est encore les vacances, parce qu'on a envie de partir les cheveux au vent, et qu'on est toujours à la recherche d'une mélodie à siffler, voila les Brazilian Girls.

Aucun membre n'est brésilien, et une seule personne peut prétendre au titre de Girl. Menés par la chanteuse Sabina Sciubba adepte du parler-chanter insensé, les trois new-yorkais ont signé en 2005 sur un label de jazz, Verve Records. Etonnant quand on sait que leur musique mélange un brin de pop, de tango, de house et de reggae.

3 albums et une chanson de pub après (Good Time), le groupe annonce sur facebook qu'ils prennent un break à durée indéterminée. Quelques mois après, ils se retrouvent pour l'enregistrement d'un album de charité contre le SIDA.

En attendant d'autres nouvelles, on pourra toujours se déhancher sur l'excellente Good Time.


Pour voir le clip c'est ici

mercredi 13 juillet 2011

#3 Le clip du mercredi /// Rattrapage


Catch up TV


Au rythme avec lequel sortent les nouveaux clips sur internet maintenant, autant dire qu'en 4 semaines de vacances, on en a laissé passer des clips.

Est-ce qu'on ne serait pas du genre à se faire une petite session de rattrapage des meilleurs clips des ces dernières semaines ?


Wat - Kill Kill

Parce que vous avez toujours rêvé de comprendre comment sont fait les hamburgers maison.


Buck 65 - SUperstars Don't Love

Parce qu'un on a rarement vu une aussi bonne mise en scène des lyrics dans un clip.


Coolrunnings - Chorus

Qu'est ce qu'il y a de plus psychédélique que la pâte à modeler ?


The Shoes - Wastin Time

Parce que c'est un clip réalisé par le prodige Yoann Lemoine (plus connu sous le nom de Woodkid)



The Bewithched Hands - Sur Le Quai

Parce que bel univers graphique, qui fait la part belle aux ombres, formes et couleurs.




mardi 12 juillet 2011

#2 Le concert du mardi /// Prince


Prince @ Stade de France (30 juin 2011)


Il y a deux mois, nous vous parlions d'une soirée organisée par la Caisse d'Epargne, venue présenter aux blogueurs musicaux son nouveau programme Esprit Musique et sa nouvelle application Sound Places.

Quelques temps plus tard, le Comité était invité au concert de Prince. Au Stade de France. En loge privée. Rendez-vous à 18h45 porte T "Invitations VIP"...

Deux RER et plusieurs interrogations plus tard (c'est quoi une loge VIP au Stade de France??), les deux envoyés spéciaux arrivent porte T. Bien accueillie par la svelte équipe d'hôtesses du Stade, nos deux compères sont ensuite dirigés vers la loge VIP de la Caisse d'Epargne. Le serveur qui nous y attend fait rapidement tomber nos interrogations. Au programme: champagne, grands crus rouges et blancs, whisky, buffet de luxe, et une légende de la pop des années 80.

Après une première partie très soul orchestrée par Sharon Jones & the Dap-Kings, et quelques dizaines de minutes d'attente, le Comité a pu apercevoir la montée sur scène d'un petit homme vêtu de jaune et de blanc entouré par un armada de musiciens. Prince, 1m58.

Débute alors 2h40 de concert enchainant reprises variées (incluant Come Together des Beatles et Everyday People de Sly & The Family Stone) et tubes endiablés, de Musicology à Kiss, en passant par Purple Rain et When Doves Cry. Du haut de ses 53 ans, Prince a encore la pèche (ou plutôt l'orange). Malgré l'annonce tardive de son concert, le Stade était trois-quart plein, rempli d'une foule de fans habillés aux couleurs de leur idole.

Quand la nuit fut tombée, et les briquets allumés, Prince lança sa très attendue Purple Rain, apogée inévitable du concert. Du lancement de millions de confettis durant le solo de guitare à la chorale lancée par le public, le Stade de France vibrait en résonance avec le Comité.


S'ensuivent deux rappels, pour un final d'anthologie sur Kiss. Alors que le public réclame un troisième paquet de Prince, une choriste vient annoncer la mauvaise nouvelle : Il est minuit, nous aurions bien aimé continuer mais le Stade de France impose un couvre-feu. La foule se voit donc obligée de s'en aller, déçue, mais émerveillée.


Cette experience en loge privée a aussi été l'occasion de tester l'application iPhone gratuite Sound Places, quelques semaines après sa sortie. Petit rappel sur le principe: elle permet de découvrir des artistes à travers une carte interactive qui associe à un lieu, un groupe. On peut par exemple découvrir les jeunes talents de sa région grâce a la géolocalisation et écouter un de leur titre ainsi qu'obtenir des informations sur leur histoire et leurs prochains concerts. Basée sur le volontariat (les groupes s'inscrivent eux même sur le site), l'application peut se vanter d'avoir attirer l'attention de nombreux artistes.

lundi 11 juillet 2011

#1 La chanson du lundi /// CSS


CSS (feat Bobby Gillepsie) - Hits Me Like A Rock

Quatre semaines de break étendu, qui ont laissé passer l'arrivée de l'été et autres coups de soleil. Autant dire que le choix éditorial de la chanson de retour a son importance.

La commande :
Un truc ensoleillé, mais sans perte trop mou-dreampop
Un tube pour revenir en force mais sans être trop britney-commercial
Une mélodie pour avoir l'impression d'être en vacances au réveil alors qu'on va travailler dans une heure

Le Comité a donc convié son réseau international d'Oranges afin de nous dénicher la perle, et Bobby a tranché. La réponse vient du Brésil, et elle se résume à 3 lettres : C S S .
Enlevez un C et ça fait nazi.
Enlevez un S et ça fait gamer.
Laissez les 3 lettres et c'est parfait.

La recette ?
1/3 de tube immature survolté à la M.I.A
1/3 notes rythmées sur fond de rétrogaming destructuré à la Architecture in Helsinki
1/3 d'émulsions festives explosives à la of Montreal.

Le résultat?
De la dancepop tropicale légère, synthé-friendly et sexy-groovy. Enfin, tout ça pour dire que ça fait danser et que ça met de bonne humeur quoi.



A noter la participation de Bobby Gillespie de Primal Scream pour les choeurs.

jeudi 9 juin 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// Nico


Nico - The Fairest Of The Seasons (from Chelsea Girl)

(Claude Monet, La Pie, Effet de Neige)

Quand il est temps, quand les rêves ont montré tout ce qu'ils peuvent donner et qu'il ne reste plus que la réalité.

Quand on a tout essayé, et comprit que le chemin emprunté ne menait nulle part.

Quand la bougie s'éteint et la nouvelle source de lumière se trouve plus loin. Que le matin apporte avec lui le jour nouveau.

Quand ça devient presque facile, évident et nécessaire.

Quand on comprend enfin la chose que l'on a toujours voulu se cacher, qu'on en arrive à en sourire, alors on peut enfin choisir entre rester et partir.

Partir, et réessayer ailleurs, à la faveur des saisons.



Now that its time
Now that the hour hand has landed at the end
Now that its real
Now that the dreams have given all they had to lend
I want to know
Do I stay or do I go
And maybe try another time
And do I really have a hand in my forgetting?

Now that I've tried
Now that I've finally found that this is not the way
Now that I've turned
Now that I feel its time to spend the night away
I want to know
Do I stay or do I go
And maybe finally split the rhyme
And do I really understand the undernetting?

Yes, and the morning has me
Looking in your eyes
And seeing mine warning me
To read the signs carefully

Now that it's light
Now that candle's falling smaller in my mind
Now that its here
Now that I'm almost not so very far behind
I want to know
Do I stay or do I go
And maybe follow another sign
And do I really have a song that I can ride on?

Now that I can
Now that its easy, ever easy all around
Now that I'm here
Now that I'm falling to the sunlights and a song
I want to know
Do I stay or do I go
And do I have to do just one
And can I choose again if I should lose the reason?

Yes, and the morning has me
Looking in your eyes
And seeing mine warning me
To read the signs more carefully

Now that I smile
Now that I'm laughing even deeper inside
Now that I see
Now that I finally found the one thing I denied
Its now I know
Do I stay or do I go
And it is finally I decide
That I'll be leaving
In the fairest of the seasons