jeudi 30 septembre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// Mercury Rev


Mercury Rev - Spiders And Flies (from All Is Dream)

(Berthe Morisot, Julie Daydreaming, 1894)

La couleur de tes yeux s'est changée, le miroir de ton âme s'est assombri, et je n'arrive plus à me souvenir de ce qu'ils reflétaient dans la beauté des saisons. Tous ces plans d'avenir et ces rêves impossibles ne font que te rendre plus sombre.

Pense à ces pharaons, ces rois et ces reines, morts et enterrés, qui donneraient volontiers leurs richesses et leur gloire contre une chance de vivre à nouveau. J'ai cru un peu naïvement que le simple fait de t'aimer pouvait te rendre heureuse, mais il semble que le mal soit bien plus profond, que psaumes et prières n'y changeront rien.

La mouche finira tôt ou tard par se faire prendre dans les filets de l'araignée. L'une meurt, l'autre vit. Mais cela a-t-il jamais empêché la mouche de voler? Regarde-les, comme elles semblent accepter la vie dont elles ont hérité. L'araignée ne cessera jamais de tisser sa toile, la mouche n'arrêtera jamais de s'en approcher. Devant la mort, elles ne s'empêchent nullement de vivre.

L'araignée n'est pas à l'abri d'un accident, et deux pattes sont vite perdues. Mais cela l'empêche t-elle pour autant de marcher? Toi, tu n'as rien perdu, tu recherches seulement ce que tu ne peux avoir, et tu te désespères. Mais vois comme on a besoin de peu de choses pour vivre. Et demande toi alors quelles sont les raisons de la couleur de ces yeux.


Plans and schemes
Thoughts and dreams
Who cares what they mean
When they work they're amazing things
When they don't I hear you scream

Spiders and flies
Live and die
Six legs to stand on and two wings to fly
I can't remember and I can't decide
What was the season and the colour of your eyes

Pharoahs and kings
Favourite queens
Buried with their precious rings
When they lived they loved complete
But in their tombs, I hear them scream

Spiders and flies
Live and die
Six legs to stand on and two wings to fly
I can't remember and I can't decide
What was the season and the colour of your eyes

Psalms and spells
Magic blast
Who cares what they cast
I dreamed I'd always love you complete
I never thought I'd hear you scream

Spiders and flies
Live and die
Eight legs to stand on and two wings to fly
It makes you wonder, why can't I
What was the reason for the colour of your eyes

mercredi 29 septembre 2010

#3 Le clip du mercredi /// LCD Soundsystem


LCD Soundsystem - Home (from This Is Happening)


En ce moment, la mode est au mélange des robots et des humains. Et LCD Soundsystem, ils sont à la mode. Donc à la mode des robots.

Après le récent court métrage I am Here de Spike Jonze's, qui met en scène une histoire (d'amour?) de robots, mais surtout après ça (!!!), c'est maintenant au tour de James Murphy de donner de son robot.

Et la mise en scène est vraiment pas mal réussie. On suit l'ascension et la descente aux enfers de ce personnage fraîchement construit, qui part vivre de ses propres tubes. D'abord errant au fil des rues et des magasins, l'électron libre commence à se faire des amis.
Les rencontres, la nuit, les soirées, les concerts, et très vite la décadence, l'avalanche de filles dévêtues, les chambres d'hôtel, la drogue, la destruction, puis l'obligation de revenir vers son créateur pour réparation. Et là...
...je vous laisse la surprise!


mardi 28 septembre 2010

#2 Le concert du mardi /// Andrew Bird


Andrew Bird - Why? (Live @ The Guthrie Theatre, 2008)


Pourquoi est-ce que t’as fait ça ? Tu n’aurais pas du.
Tu souris trop gentiment, t’es trop facile à vivre, ça m’exaspère.
Tu ne réagis pas, je fais n’importe quoi, tu t’en fous.
Putain mais réveille toi, crie, hurle, jette moi une assiette, fais quelque chose, n’importe quoi.

"No, don't give me that line Don't try to tell me inaction is not a crime Can't you see what kind of seeds you're sowing? Damn you for being so easygoing"

A mi chemin entre le concert et le monologue théâtral, ou de l'excellence de l’interprétation scénique.
Andrew Bird y met tout son corps . Enervé, brutal, érotique, prêt à tout pour tenter de recréer l’émotion manquante dont il parle dans sa chanson. On a l’impression que la fille est sur scène avec lui, cachée derrière le rideau à scruter la salle et ses réactions.

C’est une chanson sur la violence pyschologique de l’indifférence. Andrew Bird fait tout ce qu'il peut pour tenter de déceler chez la fille la moindre parcelle infime d'émotion. De la haine, de la colère, n’importe quoi.

On remarquera aussi le génie instrumental d’Andrew et l’utilisation du violon en guitare, qui ne laisse pas indifférent pour le coup.



lundi 27 septembre 2010

#1 La chanson du lundi /// Bertrand Belin


Bertrand Belin - La Chaleur (from Hypernuit)


Son nouvel album Hypernuit vient tout juste de sortir que Bertrand Belin remue déjà les foules. La preuve avec un concert mercredi au Point Ephémère complet depuis déjà quelques temps.

Après plus de 20 ans passées dans le monde de la musique, après de nombreuses collaborations, après quelques musiques de films, et maintenant 4 albums à son actif, le voila qui fait de nouveau parler de lui. Et ce grâce à cet envoutant Hypernuit.

La recette? Une voix assez grave, calme et contrôlée, une musique plutôt intimiste, des textes parfois magnifiques, et des mélodies à faire pâlir ses contemporains. Bertrand Belin est de ceux qui peuvent réconcilier n'importe quel réticent à la chanson française.

Car devant toutes les difficultés que peuvent imposer ce style de musique (attention nécessaire au texte, étiquettes vite collées, collègues pas toujours très inspirés...), Bertrand Belin trace son petit chemin en solitaire. Un chemin à la fois proche et un peu à part, que d'autres ont entre-aperçu sans y trouver l'entrée, sans obstacles, comme un raccourci évident vers la musique. Ce voyage à travers ce chemin, il nous le raconte maintenant à travers Hypernuit. Et sur le refrain de La Chaleur, qui clôt l'album, il nous invite presque à l'y rejoindre, à laisser de côté tous les travers et se laisser bercer par le simple son de la musique: "Courage, avançons. Un jour arrivera où nous arriverons à voyager léger."


Hypernuit est en écoute intégrale sur deezer en suivant ce lien

Bertrand Belin est actuellement en tournée dans toute la France.

Les dates:

29 Septembre : Paris, Le Point Ephémère, complet
07 Octobre : Meythet , Festival Attention les Feuilles!
12 Octobre : Toulouse, Le Bijou
13 Octobre : Toulouse, Le Bijou
14 Octobre : Clermont-Ferrand, La Coopérative de Mai
30 Octobre : Perpignan, Théâtre Municipal
04 Novembre : Bordeaux, Le Krakatoa
06 Novembre : Montluçon, Guingois
06 Novembre : Tourcoing, Le Grand Mix
12 Novembre : Tours, Le Bateau Ivre
18 Novembre : Allonnes, La Péniche
01 Décembre : Paris, La Boule Noire
04 Décembre : Magny Le Hongre, File 7
10 Décembre : Toulon, Théâtre Denis
11 Décembre : Berre l'Etang, Le Forum

vendredi 24 septembre 2010

#5 La découverte du week end /// Lost In The Trees


Connaissez-vous... Lost In The Trees ?


Le 10 août dernier, il s'est passé quelque chose d'étrange, de magique, une sorte de chef d'oeuvre inconnu sorti tout droit de nul part, où plutôt de Chapel Hill en Caroline du Nord : All Alone In An Empty House.

Je n'irai pas chercher sur le thesaurus tous les synonymes du mot magique pour essayer d'insister sur l'aspect "envoutant" (en voilà un) de l'album, mais je n'en pense pas moins.

Lost in the Trees, un mélange de folk et de musique classique, certains morceaux plus acoustiques et d'autres complètement instrumentaux.

Une voix douce, à mi-chemin entre celle de Bright Eyes et celle d'Andrew Bird sur certaines chansons. Des mélodies folk teintées d'envolées lyriques et de symphonies puissantes.

All Alone An Empty House, tout seul dans une maison vide. L'ambiance, le ton, les émotions, l'inspiration, sont issues de la croisées des chemins entre la maison d'enfance du chanteur et ses souvenirs laissé dans sa mémoire. Les textes sont issues des disputes et des douleurs vécues à l'intérieur de cette maison. Encore une fois, on constate que la douleur profonde non soignée est une source de créativité inépuisable.

Un album qui appelle à un environnement de solitude, à un salon et aux premières gouttes de pluies qui ruisselles sur votre fenêtre embuée. Et pour ce genre d'album, c'est parfois bon d'être seul et mélancolique.

Ci-dessous une petite sélection perso de 3 titres différents :

1) La chanson folk intime, Song For The Painter




2) La chanson folk lyrique, Walk Around The Lake




3) Le concert à emporter magnifique, Time Taunts Me



Bon week-end et à lundi.

jeudi 23 septembre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// Richard & Linda Thompson


Richard & Linda Thompson - The Great Valerio (from I Want To See The Bright Lights Tonight)

Robert Rauschenberg, Partie du socle du 'Monogram', 1955-1959, Moderna Museet, Stockholm)

Le 7 aout 1974, le français Philippe Petit se lance sur un câble tendu entre les deux tours du World Trade Center. Equipé seulement de son balancier, il fera 8 aller-retours successifs, s'assiéra et s'allongera même sur le câble, à la grande surprise des quelques spectateurs réunis par hasard tout en bas. Sans aucune autorisation pour réaliser son expérience, il se joua également des policiers venu l'arrêter en faisant régulièrement demi-tour. L'évènement filmé a fait ensuite l'objet d'un documentaire. La même année, Richard & Linda Thompson écrivent The Great Valerio.

La métaphore du funambule, côtoyant quotidiennement la mort pour ressentir la vie. Concentré sur sa cible, seul sur sa corde, certain comme la pente d'une montagne, il ne s'arrête pas, ne recule pas, et risquant à chaque seconde de chuter, il n'hésite pas.

Nous qui hésitons à vue, qui fléchissons dès que le vent tourne, qui tremblons dès que la moindre décision doit être prise, qui n'osons presque rien par peur de tout, nous voyons d'en bas ce grand héros regarder droit devant lui, aller continuellement de l'avant sans fléchir, sans jamais se retourner.

Et quand nous nous arrêtons, croyant voir la lumière à chaque carrefour, lui avance résolument sur son fil, droit et calme.

Quand nous lancerons-nous, quand deviendrons-nous ce grand Valerio?


High up above the crowd
The great Valerio is walking
The rope seems hung from cloud to cloud
And time stands still while he is walking
His eye is steady on the target
His foot is sure upon the rope
Alone and peaceful as a mountain
And certain as the mountain slope

We falter at the sight
We stumble in the mire
Fools who think they see the light
Prepare to balance on the wire
But we learn to watch together
And feed on what we see above
'Till our hearts turn like the seasons
And we are acrobats of love

How we wonder, how we wonder
Watching far below
We would all be that great hero
The great Valerio

Come all you upstart jugglers
Are you really ready yet?
Who will help the tightrope walker
When he tumbles to the net
So come with me to see Valerio
As he dances through the air
I'm your friend until you use me
And then be sure I won't be there

How we wonder, how we wonder
Watching far below
We would all be that great hero
The great Valerio

mercredi 22 septembre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Two Door Cinema Club


Two Door Cinema Club - Come Back Home (from Tourist History)


On avait déjà parlé d'un clip de Two Door Cinema Club l'année dernière (ici). A l'époque, on attendait encore leur premier album. Un an plus tard, les jeunes irlandais ont déjà bien creusés leur trou sans creuser leur tombe, à coup de concerts énergiques, d'enthousiasme du premier album et de critiques élogieuses.

Pourtant TDCC ne possédait sur le papier, pas tous les ingrédients de la réussite : un chanteur roux, un guitariste autiste et un batteur à grosse moustache (ça encore ça peut aider).

Come Back Home, à mi chemin entre le clip musical et le court métrage, à la chronologie et au découpage orignaux.

L'idée, revivre une même scène de départ 3 angles différents et une interchangeabilité des personnages. Très belle réalisation.


mardi 21 septembre 2010

#2 Le concert du mardi /// Phoenix


Phoenix - Lisztomania (Live @ Coachella, 2010)


Restons dans l'ambiance d'enthousiasme environnant encore au moins un jour de plus.

Coachella, ou comment se faire 3 jours de concerts tous plus dingues les uns que les autres sous le soleil de la Californie.

Coachella, c'est Palm Springs, les jolies filles, le soleil, le désert, les heures de fille d'attente dans la voiture pour pouvoir se garer, la foule, les ados ébaïs qui voient des seins nus pour la premières fois de leur vie, les vieux routards du rock qui viennent de partout dans le monde pour revivre leur jeunesse à Woodstock, c'est l'ambiance peace and love avec plus de love que de peace.

Mais Coachella, c'est très loin, et c'est très cher, donc c'est en vidéo.
Tout ça pour vous dire que je viens de retomber sur un live de Phoenix à Coachella cette année, plutôt satisfaisant. Parce mine de rien, il faut l'envoyer le Lisztomania devant tous ces gens et entre toutes ces stars de la musique!


lundi 20 septembre 2010

#1 La chanson du lundi /// The White Stripes


The White Stripes - We're Going To Be Friends (from White Blood Cells)


Chers lecteurs et lectrices de tout continent, voici revenu le temps des oranges! Le Comité revient comme prévu pour une saison 2 avec quelques évolutions au programme.

Comme vous pouvez l'admirer sur votre droite, la playlist a fait son apparition. Renouvelée toutes les semaines, elle a pour but à la fois de vous faire écouter de la bonne musique et de vous faire (re)découvrir des anciens articles parus sur le blog. Elle ne contient donc que des chansons qui ont fait l'objet d'articles. Pour retrouver tel ou tel article (l'enchainement logique!), la barre de recherche a été déplacée sous la bannière et n'attend que vous. Et pour bien commencer l'année, la playlist de la semaine est joyeuse et pêchue!

Mais le rôle de la playlist ne s'arrête pas pour autant là. Nous ferons régulièrement appel à des personnalités du monde de la musique pour proposer leur propre playlist que nous diffuserons ici même pendant une semaine.

Les semaines thématiques feront leur apparition chaque dernière semaine du mois à partir du 25 octobre.

D'autres nouveautés viendront plus tard. Maintenant, place à l'article!

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Premier rebondissement de cette nouvelle saison. Les White Stripes sur le blog? C'est vrai qu'ils avaient déjà fait l'objet d'un article du mercredi, mais c'était plus pour parler du clip réalisé par Michel Gondry que de leur musique. Leur garage rock mélange de punk et de blues ne correspondait pas vraiment aux attentes premières du blog. Mais comme tout bon groupe qui se respecte, les White Stripes ont plus d'un tour dans leur sac, et savent nous surprendre.

Car pour le coup, ce We're Going To Be Friends, lui, est typiquement le genre de chanson pour lequel le blog a été crée. Du folk, oui, mais du folk joyeux et entrainant, du folk qui vous fait aimer la vie, la chanson courte et entêtante qu'on a envie de repasser en boucle. L'occasion pour le blog de vous conseiller le cultissime film de loosers Napoleon Dynamite pour lequel elle est la chanson d'ouverture (en voici la bande annonce).

A l'aube d'une nouvelle ère orange, voila la chanson parfaite pour se faire de nouveaux amis.


lundi 6 septembre 2010

#1 Le break du lundi


Le Comité prend la pause.

Après 263 articles en tous genres (avec soyons honnêtes certains genres plus récurrents que d'autres), après plus d'un an de bons et loyaux services (et une date anniversaire complètement oubliée le 24 août dernier #lesboulets) il est temps de se pauser quelques jours ; histoire de marquer la coupure entre la saison 1 et la saison 2, de créer le manque, de susciter le besoin, et surtout de revenir dans 15 jours avec tout un tas de nouvelles pépites musicales et nouveautés à la pelle.

Attention spoilers.
Au menu à notre retour, la création d'une semaine thématique chaque quatrième semaine du mois, et surtout la tant attendue playlist, régulièrement renouvelée, pour les plus fénéants, pouvoir venir sur le comité uniquement pour écouter de la bonne musique en boucle.

Alors rendez-vous ici, même jour, même heure, même pommes, le lundi 20 septembre prochain.

vendredi 3 septembre 2010

#5 La découverte du week-end /// Connan Mockasin


Connaissez-vous... Connan Mockasin?


Non, ce n'est pas une fille qui chante sur It's Choade My Dear, pas plus que c'est une fille qui joue dans le clip. C'est Connan en personne, leader et chanteur de Connan Mockasin, groupe néo-zélandais d'indie-électro-ambient.

Avec à leur actif des collaborations avec Fatboy Slim et Lawrence Arabia, le trio commence à se faire connaitre à l'international. La preuve avec la sortie prochaine de leur premier album (après 3 EPs consécutifs) Please Turn Me Into The Snat.

Un univers attractif, un son doux mais captivant, Connan Mockasin a ce qu'il faut pour réussir, et prouve que la musique néo-zélandaise ne s'arrête pas aux pourtant cultes Flight Of The Conchords.


jeudi 2 septembre 2010

#4 Les lyrics du jeudi /// Castanets


Castanets - No Light To Be Found (Fare Thee Faith, The Path Is Yours) (from Cathedral)


Un mal-être profond et intraitable, des pensées confiées à demi-mots, une confiance dans l'avenir perdue, pas de doute, le texte accompagnant la lancinante ballade de Castanets est bien chargé de pessimisme.

Quand un couple qui a tout pour être heureux se détruit peu à peu, de manière irrévocable. Pourquoi?

Parce qu'il est allé trop loin. Parce qu'il a fréquenté quelqu'un d'infréquentable, quelqu'un qui lui faisait croire qu'il avait besoin de lui, quelqu'un qui lui faisait se sentir meilleur. Ce quelqu'un, ce n'est autre que lui-même.

Ce dédoublement de la personnalité n'est qu'une illusion pour avouer à demi-mots sa dépendance à la drogue (toute forme possible de drogue). Il n'ose pas la nommer, il sait qu'elle est encore là, quelque part, ancrée au fond de lui, qu'il n'a peut-être pas complètement passé le cap.

Il sait maintenant que dans ces moments-là, elle essayait de l'aider, mais ces paroles et ces actes passaient pour des mensonges, des attaques destinées à le ralentir, persuadé qu'il était d'être dans la lumière, et elle dans les ténèbres.

Obnubilé par sa dépendance, il ne la voyait pas, il l'a perdu. Il aimerait qu'elle lui pardonne, car il s'est rendu compte qu'il n'avait pas besoin de ça. Que cet autre lui, il ne détestait personne, il était seulement perdu, et qu'il ne valait rien, il n'a pas vu la mer comme eux l'ont vu.

Il faut qu'elle lui laisse une deuxième chance, l'amener à cette rivière qui coule infiniment, qui emporte et fait tout disparaitre, qui lave les péchés. Pouvoir recommencer.

Mais malgré toute sa volonté de renouer avec le bonheur, même s'il redémarre de zéro, il sait malheureusement au fond de lui que la drogue sera toujours présente, près de lui, attendant le moindre moment de faiblesse pour ressurgir. Il sait qu'il est impuissant, et devant elle, il a presque baissé les bras.


I've got something that my baby wants
And I've got something that my baby wants
And she's got something that I want too
Baby and I are through

I've been down to the bottom
With a bad, bad man
Down to the bottom babe
With a bad, bad man

Lay me down with your gentle hand

Well he said this darkness, it was untrue
And first he said this darkness, darlin',
It was untrue
And that there was no light to be found in you

But I know, darlin', that that's not true

And I had a dream so black
That I could not tell
Oh, honey, I had a dream so dark
That I could not tell

But I know that's just as well

And I don't know, babe,
Just where you've been
I don't know, darlin',
Just where you've been

But I've hung myself heavy here
Babe, I don't know where the hell I am

I thought that man, babe,
He might have something that I need
I thought that man, darlin',
He might have something that I need

But he had no anger
For you or for me
And, babe, I swear
That man he never even knew the sea

Some of these friends of mine
How I miss them so
Good Lord, these sweet friends of mine
How I miss them so

But some of these, others beg
Well they're driving me around
On some cold, dark, and strange
And deathly roads

Bring me down to your river
I want to see how it runs
Down to your river, darlin',
I want to know just how it runs

But if that man
Waits on the path
Then I know for good
That I'm done

And I got a feeling
That man, he's just begun

mercredi 1 septembre 2010

#3 Le clip du mercredi /// Mgmt


Mgmt - Congratulations
(from Congratulations)


Pour faire écho au clip de Yeasayer la semaine dernière et pour rester dans l’ambiance « drôle de bêtes », voici le nouveau clip de Mgmt faisant intervenir un drôle de dromadaire préhistorique.