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mercredi 20 juillet 2011

#3 Le clip du mercredi /// Beastie Boys


Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win


Suite à trop de vodka dans le jus d'orange, nous sommes passés directement de lundi à mercredi, veuillez nous en excuser.

Mais on revient avec du lourd, ou plutôt avec du long, un court métrage de 11 minutes, c'est le nouveau clip des Beasties Boys.

Des Kens, des Barbies, des Action Man, un yéti, des soldats, des méchants, des monstres, des groupies, le tout à base de poupoupoupées (ghetto référence).


mercredi 13 juillet 2011

#3 Le clip du mercredi /// Rattrapage


Catch up TV


Au rythme avec lequel sortent les nouveaux clips sur internet maintenant, autant dire qu'en 4 semaines de vacances, on en a laissé passer des clips.

Est-ce qu'on ne serait pas du genre à se faire une petite session de rattrapage des meilleurs clips des ces dernières semaines ?


Wat - Kill Kill

Parce que vous avez toujours rêvé de comprendre comment sont fait les hamburgers maison.


Buck 65 - SUperstars Don't Love

Parce qu'un on a rarement vu une aussi bonne mise en scène des lyrics dans un clip.


Coolrunnings - Chorus

Qu'est ce qu'il y a de plus psychédélique que la pâte à modeler ?


The Shoes - Wastin Time

Parce que c'est un clip réalisé par le prodige Yoann Lemoine (plus connu sous le nom de Woodkid)



The Bewithched Hands - Sur Le Quai

Parce que bel univers graphique, qui fait la part belle aux ombres, formes et couleurs.




mardi 12 juillet 2011

#2 Le concert du mardi /// Prince


Prince @ Stade de France (30 juin 2011)


Il y a deux mois, nous vous parlions d'une soirée organisée par la Caisse d'Epargne, venue présenter aux blogueurs musicaux son nouveau programme Esprit Musique et sa nouvelle application Sound Places.

Quelques temps plus tard, le Comité était invité au concert de Prince. Au Stade de France. En loge privée. Rendez-vous à 18h45 porte T "Invitations VIP"...

Deux RER et plusieurs interrogations plus tard (c'est quoi une loge VIP au Stade de France??), les deux envoyés spéciaux arrivent porte T. Bien accueillie par la svelte équipe d'hôtesses du Stade, nos deux compères sont ensuite dirigés vers la loge VIP de la Caisse d'Epargne. Le serveur qui nous y attend fait rapidement tomber nos interrogations. Au programme: champagne, grands crus rouges et blancs, whisky, buffet de luxe, et une légende de la pop des années 80.

Après une première partie très soul orchestrée par Sharon Jones & the Dap-Kings, et quelques dizaines de minutes d'attente, le Comité a pu apercevoir la montée sur scène d'un petit homme vêtu de jaune et de blanc entouré par un armada de musiciens. Prince, 1m58.

Débute alors 2h40 de concert enchainant reprises variées (incluant Come Together des Beatles et Everyday People de Sly & The Family Stone) et tubes endiablés, de Musicology à Kiss, en passant par Purple Rain et When Doves Cry. Du haut de ses 53 ans, Prince a encore la pèche (ou plutôt l'orange). Malgré l'annonce tardive de son concert, le Stade était trois-quart plein, rempli d'une foule de fans habillés aux couleurs de leur idole.

Quand la nuit fut tombée, et les briquets allumés, Prince lança sa très attendue Purple Rain, apogée inévitable du concert. Du lancement de millions de confettis durant le solo de guitare à la chorale lancée par le public, le Stade de France vibrait en résonance avec le Comité.


S'ensuivent deux rappels, pour un final d'anthologie sur Kiss. Alors que le public réclame un troisième paquet de Prince, une choriste vient annoncer la mauvaise nouvelle : Il est minuit, nous aurions bien aimé continuer mais le Stade de France impose un couvre-feu. La foule se voit donc obligée de s'en aller, déçue, mais émerveillée.


Cette experience en loge privée a aussi été l'occasion de tester l'application iPhone gratuite Sound Places, quelques semaines après sa sortie. Petit rappel sur le principe: elle permet de découvrir des artistes à travers une carte interactive qui associe à un lieu, un groupe. On peut par exemple découvrir les jeunes talents de sa région grâce a la géolocalisation et écouter un de leur titre ainsi qu'obtenir des informations sur leur histoire et leurs prochains concerts. Basée sur le volontariat (les groupes s'inscrivent eux même sur le site), l'application peut se vanter d'avoir attirer l'attention de nombreux artistes.

mercredi 8 juin 2011

#3 Le clip du mercredi /// Interactive Youtube Music Machine


Interactive Youtube Music Machine

Après le clip de Patrice il y a quelques semaines, dans la droite lignée des clips interactifs, je vous présente le clip de ... personne. Plus qu'un clip, un instrument de musique interactif qui utilise Youtube pour réveiller votre potentiel créatif.

Le principe ?

Pendant la vidéo, appuyez sur n'importe quelle touche de votre clavier, puis remixez la vidéo en utilisant à votre convenance et à bon escient les touche 2, 3, 4, 5 et 6, 7, 8, 9 et 0 de votre clavier.


Une bonne idée à base de raccourcis clavier, simple à mettre en place et intéressante à reprendre pour un groupe, pour faire interagir l'internaute avec un clip ou un court métrage par exemple.

A vos claviez!

mardi 7 juin 2011

#2 Le concert du mardi /// Herman Düne


Herman Düne - live @ Trianon jeudi 9 juin 2011


Cette semaine, pas de débrief d'un concert passé, mais plutôt une annonce, un conseil. Jeudi, il y a le concert de Herman Düne, et ce serait dommage de le rater.

Pourquoi ? l'argumentation tient en 5 temps :

1) Parce que David de Herman Düne, il est quand même sympa : il fait les premières parties d'artistes qui lui tiennent à coeur pour attirer du monde et aider à leur promotion.

2) Parce qu'Herman Düne, c'est un genre à part, une sorte de blues folk western spaghettis aux textes imagés et percutants (exemple).

3) Parce qu'Herman Düne est vraiment là pour son public : sur scène, le groupe laisse une grande place à l'improvisation et n'hésite pas à demander au public quelle chanson il a envie d'entendre.

4) Parce qu'Herman Düne fait partie de ces groupes qui malgré le nombre élevé d'albums, n'a finalement jamais fait une seule mauvaise chanson.

5) Parce que le dernier album d'Herman Düne est toujours aussi bon et un peu moins mélancolique que les précédents.

Alors à jeudi!



PS : Aux dernières nouvelles, il reste encore quelques places, donc à vous de jouer!
Et toujours la possibilité d'acheter sa place à la sauvette devant le Trianon jeudi même (ça ne coûte souvent pas plus cher et il y a toujours des gens pour en revendre).

mercredi 1 juin 2011

#3 Le clip du mercredi /// Is Tropical


Is Tropical - The Greeks

Qu'est-ce qu'il y a dans la tête des enfants ?
De la violence, beaucoup de violence.
La violence, ils la mime, ils en jouent, ils se l'imaginent.

Et si on se mettait à leur place ?
Et si on voyait ce qu'ils voient quand ils jouent avec leurs pistolets en plastique ?

Tout de suite, ça devient dérangeant.
On n'aime pas voir du sang sur des enfants, même en version animée.

Belle réalisation.



mardi 31 mai 2011

#2 Le concert du mardi /// Fleet Foxes


Fleet Foxes - live @ Bataclan Paris (30.05.2011)


Tout d'abord, le Comité tient à s'excuser pour l'absence d'article hier, en raison d'un concert des Fleet Foxes qui a occupé plus de place que prévu dans notre espace temps.

En contrepartie, voici un debrief du concert et 2 vidéos accoustiques-minimalistes comme on les aime tant.

Mais avant ça, un petit retour en arrière de quelques jours.

Comme d'habitude, qui dit concert attendu dit essayer de retrouver la setlist du concert en avance en regardant les setlists du groupe ces dernières semaines (et pour ça, on ne peut que vous recommander ce site) et qui dit aussi préparer une playlist spotify avec la setlist s'approchant le plus du concert attendu.

Ceci étant fait, et après quelques jours d'écoute non stop pour se mettre dans le bain, nous voici arrivés au lundi 30 mai, 20h40, à 5 minutes de l'entrée des Fleet Foxes dans la salle bondée du Bataclan.

Démarrage accoustique instrumental suivi d'un parfait dosage de 1h30 entre morceaux de leur premier EP Sun Giant (Mykonos), de leur album éponyme (Your Protector, White Winter Hymnal, Oliver James, etc.) et de leur nouvel album (Montezuma, Grown Ocean, etc.).

Le chanteur enchaîne prouesses vocales sur fond de mélodies magiques, il fait chaud comme jamais, sur scène comme dans la salle, à tel point qu'à force d'enchaîner les performances, Robin Pecknold, le leader de Fleet Foxes, finit par s'essoufler et demander quelques minutes de repos, pour récupérer.

Nous ne sommes qu'à mi-show, et le public offre déjà une ovation digne des meilleurs fins de concerts. Bras levés, applaudissements maintenus et répétés, pieds qui tabassent le sols et "we love you" ambiants qui flottent dans l'air chaud.

Puis la musique reprend et suit son cours jusqu'à l'avant dernière magnifique et minimaliste Blue Spotted Tail (la préférée du Comité tout discographie confondue) :


Le concert se termine sur une énième ovation plus que méritée, qui fait revenir Robin Pecknod, seul avec sa guitare, pour jouer quasi acapela Oliver James, superbe dernière chanson du premier album.


Le rappel se finit ensuite de manière explosive par le single titre Helplessness Blues. Il est maintenant temps de regagner l'air frais et de parler de ce qu'il vient de se passer pendant les 2 dernières heures.

mercredi 25 mai 2011

#1 La playlist de la semaine /// L'International


La playlist des deux prochaines semaines

Carte blanche à l'International


Chers amis, après des mois d'absence, une impatience devenue incontrôlable chez certains d'entre vous, des lettres de menaces et de nombreuses oranges molestées , le Comité a décidé de réagir. Pas d'avocats appelés en renforts (restons entre oranges), non, nous comprenons votre contrariété. Voici donc le retour de la playlist de la semaine!

Pour ce grand retour, le Comité a fait appel à l'un des bars-concerts parisiens les plus en vue de ces dernières années, le bien nommé International. Situé dans les quartiers très actifs du 11e arrondissement, au 5-7 rue Moret, à mi-chemin entre Parmentier et Ménilmontant, l'International n'a pas grand chose à envier à ses voisins proches du Nouveau Casino et de la Maroquinerie.


Se payant le luxe de proposer à la fois entrée libre, deux à trois concerts par soir + un DJ set, et des prix très compétitifs (pinte à 4 euros en happy hour, verre du vin à 3 euros), le bar-concert se veut éclectique et ne privilégie aucun style de musique. Folk, pop, électro, musique du monde ou chanson française, tout y passe. Vous en aurez pour votre grade, dans la salle du concert au sous-sol qui peut accueillir jusqu'à 300 personnes (gratuitement!).

La playlist de la semaine a donc été préparée par la responsable communication des lieux, la bien nommée Maeva Gomez, que vous avez peut-être déjà aperçue aux platines pendant que vous danciez sur le dancefloor au son de l'un de ses DJ set de de Perdidos al Rio.

Si ce n'est pas le cas, vous pouvez vous rattraper dès maintenant avec la très jolie playlist qu'elle vous offre, dont la diversité des styles fait écho à celle proposée par l'International.


Place à la présentation des chansons par l'intéressée!



Las Ondas Marteles - Waitin' In School (from On Da Rocks)

Las Ondas Marteles, c’est Sarah Murcia et les frères Martel (Seb et Nicolas) aux commandes. En 2004, ils ont mis en musique les textes d’un poète cubain inconnu en France, Miguel Angel Ruiz, qui a donné lieu à un bel album, Y Despues De Todo. Il y a deux ans, ils ont sorti On Da Rocks, après le boléro, virage direction le rockandroll et le rockabilly. L’album s’ouvre sur Waitin' In School, titre qui donne envie de se lever immédiatement de sa chaise pour secouer ses cheveux. Ils seront en concert ce dimanche 29 mai à la Maroquinerie, si vous ne les avez jamais vus, mais, enfin, il est temps !


CAN - I'm So Green (from Ege Bamyasi)

Ce ne sera pas une nouveauté pour les lecteurs du Comité, mais cet album est une merveille. Je crois que I’m So Green ou Vitamin C font partie de ces chansons qu’on peut écouter en boucle tout en ayant l’impression de les découvrir pour la première fois à chaque fois. Il y a d’ailleurs un groupe espagnol très chouette qui me fait un peu penser à CAN, si Ege Bamyasi vous plait, allez jeter une oreille du côté de Pony Bravo.


Eels - Cancer For The Cure (from Electro-Shock Blues)

1’15 d’intro, c’est rock and roll, c’est Eels quoi. J’attends impatiemment de voir sa performance au Bataclan début juillet.


Tom Waits -You Can Never Hold Back Spring (from Orphans: Bawlers)

You Can Never Old Back Spring est issu du triple cd "Orphans : Brawlers, Bawlers & Bastards" qui regroupe 56 chansons au total : inédits, démos ou bande originales : de nombreux trésors pour quiconque aime Tom Waits. Parmi toutes ces pépites, celle que je préfère, c’est cette chanson. Ça tombe bien en plus, c’est de saison.


Fleetwood Mac - Never Going Back Again (from Rumours)

Je débarque 30 ans après tout le monde en découvrant "Rumours" de Fleetwood Mac il y a seulement quelques semaines ! Cet album est une usine à tubes, et a été enregistré dans un contexte plus que particulier, puisque les musiciens ne s’adressaient plus la parole si ce n’est pour parler de leur musique et composer ce disque. Never Going Back Again m’a scotchée d’emblée par sa simplicité, et son efficacité, grâce à ces trois guitares acoustiques plutôt enjouées, qui contrebalancent avec des paroles plus sombres.


David Lafore 5 Têtes - Nuit Blanche (from David Lafore 5 Têtes)

Ce type a la classe. Un peu sur le registre du one man show sur scène, probablement pour dédramatiser certains de ses textes pas toujours très joyeux, mais toujours justes et terriblement bien écrits. La première fois que je l’ai vu en concert il a débarqué sur scène en caleçon pour chanter 20 francs en première première partie d’un des groupes programmés ce soir là. Au bout de 5 minutes j’ai vidé mes poches pour voir si j’avais assez d’argent pour acheter son disque.


Babx - Petite Fille Gatée (from Cristal Ballroom)

Un peu hors du temps dans ses chansons, il a toujours des mots bien choisis, un joli phrasé. C’est beau, un peu cruel, et sombre aussi.


Mastretta & Julieta Venegas - Luna De Miel (from Luna De Miel)

Nacho Mastretta, c’est un musicien magicien, mutli-instrumentiste hyperactif et extrêmement talentueux. Cette chanson est tirée d’un de ses premiers albums, album éponyme sorti en 2000. Elle est interprétée par une star de la pop mexicaine, Julieta Venegas (en concert le 21 juin à Paris, au Cabaret Sauvage). Je l’ai entendue par hasard, un matin à la terrasse d’une auberge paumée dans le sud de l’Espagne. Depuis, cette mélodie bizarroïde qu’on croirait sortie de la 4ème dimension ne me lâche plus.


Hyperpotamus – Sunshine Juice (from Largo Bailón)

Ce musicien espagnol est un ovni ! En écoutant là comme ça, on ne se doute pas qu'il fait tout, tout seul. Avec ses pédales et un micro uniquement. Sunshine Juice, c'est un morceau complètement envoutant, enivrant, un peu à l'image de son album en fait. Un concert à emporter lui a été consacré récemment et cela mérite vraiment un coup d'œil.


Franck Monnet - Sur le pont d'Avignon

Non ce n’est pas une reprise, mais bien une chanson originale d’un chanteur français qui est bien trop méconnu à mon goût ! Franck Monnet, ça fait longtemps que je le suis attentivement, après l’avoir vu en première partie de M à la Cigale. Des textes bien écrits, sensibles et élégants, de belles mélodies, il se fait malheureusement un peu rare sur scène. C’est d’ailleurs là qu’il a souvent joué cette chanson, jamais sortie sur album. Elle a d’ailleurs été par la suite reprise par Claire Diterzi sur son album Boucle.


mardi 24 mai 2011

#2 Le concert du mardi /// Elliott Smith


Elliott Smith - Chelsea Girls (Live) (The Velvet Underground Cover)


C'est en cherchant des tablatures de guitare de la chanson du Velvet Underground que le Comité est tombé par hasard sur cette vidéo. Elliott Smith, en homme de bon goût qui se respecte, avait déjà fait tout le travail et proposait régulièrement lors de ses concerts une version acoustique remanié de la chanson phare de Nico.

Attention chef d'oeuvre.


mercredi 18 mai 2011

#3 Le clip du mercredi /// Patrice


Patrice - Nothing Better

Quoi de mieux pour se faire connaître ou vendre des disques aujourd'hui qu'un bon clip, avec un bon concept ?

Et depuis la mode Tipp ex, quoi de mieux pour se faire connaître ou vendre des disques aujourd'hui qu'un bon clip participo-interactif, avec un bon concept ?

One Love Project, c'est ça. Un projet participatif qui invite l'internaute à filmer une partie de l'histoire d'amour chantée par Patrice. Le story board est sur le site, à vous de choisir à quelle séquence vous voulez vous essayer!


mardi 17 mai 2011

#2 Le concert du mardi /// Kurt Vile


Kurt Vile - Jesus Fever (Live @ Pitchfork TV)


En attendant le futur concert d'Okkervil River, quoi de mieux que se mettre en appétit avec un petit live de Kurt Vile, qui s'occupera de la première partie à la Maroquinerie le 23 mai prochain.


mercredi 11 mai 2011

#3 Le clip du mercredi /// Herman Düne


Herman Düne - Tell Me Something I Don't Know


Hermane Düne, pourtant pas si connu que ça aux États Unis, réussit l'exploit de mettre dans son clip notre idole à tous, le parfait, le génial Don Draper, dans un rôle plein de second degré (cf 1min29).

Ajoutez à ça un yéti bleu tout mignon et une nouvelle chanson qui laisse présager une fois de plus un très bon album, et voilà, vous avez à nouveau le sourire aux lèvres.



Sortie du nouvel album Strange Moosic le 23 mai 2011.

Et si vous voulez plus de Hermane Düne :

mardi 10 mai 2011

#2 Le concert de l'année /// Sufjan Stevens


Sufjan Stevens @ Olympia - 9 mai 2011

En préambule, il est à noter que devant un attachement trop fort à l'artiste, l'auteur de cet article risque d'être submergé par ce qu'il va écrire. Désolé par avance.


En général, les artistes me rappellent des époques de ma vie et leur chansons me ramènent à des instants très précis. Sufjan, lui, n'est relié à aucun moment en particulier, aucune personne, il m'a accompagné à travers les époques. Il était là quand j'ai fini le lycée, quand je suis tombé amoureux pour la première fois, quand je ne voulais plus sortir parce que c'était fini, quand j'ai rencontré quelqu'un d'autre, etc, etc. Des années à dire en rigolant "le jour où Sufjan viendra à Paris". Pour lui, on m'a offert un banjo.

Et pendant ce temps, j'apprends en février dernier, au cours d'une conversation totalement anodine : " Au fait, tu sais que Sufjan vient à Paris?". Évidemment, après des années à le dire en rigolant, on croit d'abord à une petite pointe d'humour, puis on demande à Digitick et on se rend compte que oui, ça va vraiment arriver, Sufjan vient à Paris, pour de vrai et dans à peine 3 mois!

Ce qui nous amène gentiment à hier soir, 20h25, devant l'Olympia.

20h30 : après avoir passé la sécurité et échoué pour faire rentrer l'appareil photo (malgré une subtile technique de double fond avec appareil photo séparé de ses objectifs et cachés dans différents t-shirts dans le sac), on finit par se dire qu'il serait temps de rejoindre le balcon pour ne pas rater le début du concert.

Merde, tout le monde est déjà rentré et on commence à entendre les gens crier au loin derrière les portes de la salle. Et si on allait jeter un oeil dans la fosse avant de monter pour voir si les cris viennent de son arrivée ou d'une première partie qui a vraiment cartonné ?

On passe donc une tête dans la salle, et on aperçoit une aile, puis un banjo! Pas de doute, c'est lui. On montera à la chanson suivante.

Le concert commence donc par Seven Swans, avec une entrée folk angélique au banjo des plus réussies. La suite du concert alternera entre puissance lumineuse électro-futuriste, danses tribales colorées avant gardistes, discours et blagues intermédiaires, vidéos éclectiques surréalistes et ballades folk intimistes magnifiques.

Le tout pour un résultat inimaginablement réussi et très difficile à décrire avec seulement un jour de recul. Ses chansons sont déjà tellement riches et complexes que couplées à une mise en scène visuelle pareille, on se demande comment Sufjan peut réaliser un tel exploit. Hors du temps, l'Olympia se transforme en navette spatiale futuriste, avec pour capitaine de bord un Sufjan fluorescent qui emmène avec lui tout un public envoûté pendant plus de 2h30 de concert.

Le tout pour s'achever sur un final de 25 minutes sans interruption mélangeant tout ce qu'il est possible de faire avec des sons, des couleurs, des musiciens, des danseuses et de la vidéo, jusqu'à finir sur une impro accoustique de 2 minutes qui vient résumer 25 minutes de performance sonore. Magique.

À ce moment, on pouvait facilement se dire que Sufjan avait surpassé tout ce que l'on pouvait attendre de lui. Puis arriva le rappel...

Une scène désertée de toute lumière et de tous musiciens pour laisser la place au Sufjan d'autre fois, celui en T-shirt vert venu chanter 3 chansons intimistes épurées issues de l'album Illinoise:

D'abord, une version minimaliste au piano de Concerning The UFO
Puis, une version touchante à la guitare de John Wayne Gacy Jr
Enfin, une version explosive enthousiaste de Chicago, qui se termine avec une explosion de ballons et de confettis sur le public de l'Olympia, qui se rappellera probablement toute sa vie de ces 2h30 de performance magique.


Voilà en gros ce qu'il s'est passé hier soir :



mercredi 4 mai 2011

#3 Le clip du mercredi /// Amongst Giants


Amongst Giants - Turn


Depuis quelques mois, on a vu apparaître en print une tendance graphique récurrente et très intéressante, que l'on va appeler minimalisme symbolique coloré.

On l'a vu en pub avec IBM.
Puis avec Canal Plus.
Puis avec les Oscars 2011.
Puis avec Paris vs NYC.
Etc.

La tendance se décline maintenant en vidéo avec une très bonne déclinaison du concept pour le clip Turn d'Amongst Giants.


A l'écoute de cette très bonne chanson, vous serez normalement tenté d'en savoir plus sur Amongst Giants. Mais après quelques minutes de recherche, vous comprendrez que leur genre musical habituel, c'est plutôt ça... Et là...

#2 Le concert du mardi /// Trinity Orchestra


Trinity Orchestra - Daft Punk medley


Suite à un contre temps d'ordre temporel, le Comité s'est vu dans l'obligation de décaler son article du mardi de quelques heures, et s'en excuse.


Quand un orchestre philarmonique moderne composé d'étudiants Irlandais fait un medley Daft Punk dans un collège à Dublin, on est plutôt content, on a plutôt le sourire aux lèvres, on trouve ça plutôt exceptionnel.



Crédits : One More Time, Aerodynamic, Da Funk, Superheroes, Around The World, Crescendolls.

A tout à l'heure pour le clip!

mercredi 27 avril 2011

#3 Le clip du mercredi /// Ukulele & décolleté


L'idée de clip du mercredi : un ukulele, un décolleté


Devant l'avalanche de clips réalisés au Canon 5D ou au 8mm, tous plus beaux les uns que les autres, les Oranges ont décidé de pousser une gueulante, un cri du coeur, pour un retour aux valeurs sûres, à savoir la bonne vidéo subjective amateur, face caméra, de la fille au ukulele et au gros décolleté.

37 secondes d'inspiration pour susciter la vue Youtube ou le share Facebook.

Julien Doré, si tu nous écoutes...



mardi 26 avril 2011

#2 Le concert du mardi /// Les siestes acoustiques


Les siestes acoustiques de Bastien Lallemant


Le dimanche, à l'heure de la sieste, allongé par terre dans un lieu serein et intimiste, il y a de temps en temps les siestes acoustiques, une nouvelle façon de pratiquer le concert, à l'antipode du pogo.

Une heure de musique et de somnolence pendant laquelle Bastien Lallemant invite parfois certains de ses potes, la crème des talents de la chanson française, comme le génial Bertrand Belin, ou encore David Lafore, Albin de la Simone, etc.

Mais les siestes acoustiques sont rares, alors il faut les savourer. Il y en avait une dimanche dernier, il y en aura une le dimanche 29 mai prochain, mais on vous en reparlera.

Ça se passe à la Loge dans le 11ème et ça coûte 10 euros. L'oreiller est conseillé.


Bastien Lallemant - La Plage

mercredi 20 avril 2011

#3 Le clip du mercredi /// Tennis


Tennis - Take Me Somewhere


Vous vous rappelez de cette époque où il faisait bon se balader en voilier, enfiler sa marinière et ses lunettes de soleil, juste pour naviguer entre mer et ciel ?

Non ? nous non plus.

Take Me Somewhere, où comment réussir à nous rendre nostalgique de situations que l'on n'a même pas vécu.

Comment ?

Avec un objectif 16mm Bolex Camera vintage (mais si rappelez vous ça ressemble à ça).

Vous savez ce qu'il vous reste à acheter pour votre prochain film de vacances!


mardi 19 avril 2011

#2 Le concert du mardi /// Beach Fossils


Beach Fossils - Twelve Roses


Un nom avec "Beach", un bassiste qui sautille comme une puce sur fond de batteur torse nu, une salle très étroite avec un public serré qui s'entrechoque et un chanteur qui finit sa chanson au milieu de la foule, un univers musical très proche des Drums, on peut dire que tous les ingrédients sont là.





mercredi 13 avril 2011

#3 Le clip du mercredi /// Un camembert fuit son destin de coiffeur pour vieilles


Un camembert fuit son destin de coiffeur pour vieilles


ATTENTION
Ceci n'est pas un clip.
Ceci est une histoire vraie.
Ceci n'est pas un clip.
Ceci est l'histoire d'un fromage.
Il y a des cheveux, il y a des chevaux.
ATTENTION
Ceci n'est pas un clip.

En clair, pas de clip aujourd'hui mercredi mais une vidéo qui aurait pu faire office de clip psyché-psychopate. Genre un clip pour ça.

Merci Internet.