jeudi 13 janvier 2011

#4 Les lyrics du jeudi /// William Sheller


William Sheller - J'en Avais Envie Aussi (from Epures)


L'une des très rares chansons sur une rupture acceptée et partagée des deux côtés. Exit la tristesse, la haine, la rancoeur qui suivent les traditionnelles séparations.

J'en avais envie aussi

En quatre mots, William Sheller a tout dit.

Une habitude chez lui, les mots sont réduits au strict minimum, rien n'est exagéré, tout respire la sincérité et chaque mot, pesé, gagne en force. Pour partir, recommencer tout, un seul geste suffit. La mer et l'horizon au loin comme synonymes d'une nouvelle vie possible.

Il te fallait ton univers
Et j'en avais besoin aussi

Un piano pour accompagner, une voix pour dire les choses comme elles sont, des chansons comme ça, William Sheller en a écrit des quantités. On citera par exemple cet Epures, album magnifique de bout en bout.

On n'était pas fait pour être ensemble, le temps nous l'a fait comprendre. Cela n'enlève rien aux bons moments que l'on a passé ensemble, ceux là sont gravés à jamais. La vie continue, et si un vent de mélancolie peut encore persister, il n'est là que pour rappeler que le bonheur est possible, il l'a été, il peut l'être encore.

Maintenant et toujours, comme hier
Quand on se croise, on se sourit
C'est sans regrets, c'est sans mystères
J'en avais envie aussi


Moi, mon souvenir le plus sincère
Se trouve au fond d'une mélodie
Que jouait un type un peu solitaire
Et qui s'en est allé depuis

Je vois l'image encore entière
De quand nous étions réunis
Tu voulais voir d'autres lumières
Et j'en avais envie aussi

Et tous les gens regardaient vers la mer
On s'en ira, ce n'est qu'un geste à faire
Pour toute la vie
Ou pour un peu d'imaginaire
Juste le temps d'un peu d'oubli

C'était dans l'ombre, c'était dans l'air
Par les chemins qu'on a suivis
De la nuit sombre jusqu'au matin clair
Et j'en avais envie aussi

Et tous les gens regardaient vers la mer
On s'en ira, ce n'est qu'un geste à faire
Pour toute la vie
Ou pour un peu d'imaginaire
Juste le temps d'un peu d'oubli

Et puis, la vie qui fait ses affaires
Ami du jour, au ciel de lit
Il te fallait ton univers
Et j'en avais besoin aussi

Maintenant et toujours, comme hier
Quand on se croise, on se sourit
C'est sans regrets, c'est sans mystères
J'en avais envie aussi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire