dimanche 25 juillet 2010

#5 La découverte du week-end /// Little Joy


Connaissez-vous... Little Joy?


Les cousins brésiliens des Strokes?

Voila surement la première question qu'on se pose à l'écoute de l'album de Little Joy, tant les influences sont évidentes. C'est pas compliqué, ça sonne 50% Strokes, 50% bossa-nova. On se dit qu'il y a forcément anguille sous roche.

Après une courte recherche sur internet, on trouve l'explication et l'histoire du groupe:

L'idée du projet Little Joy est née durant la nuit qui a suivi un festival portugais où Fabrizio Moretti et Rodrigo Amarante jouaient tous les deux avec leurs groupes, soit The Strokes et Los Hermanos. Discutant d'un besoin réciproque de réaliser un projet indépendamment de leurs de musiques respectives, les deux hommes ont commencé à humorer l'idée d'une légère collaboration. Binki Shapiro, une amie commune de Fab et de Rodrigo, les encouragea à réaliser ce projet pendant les mois qui ont suivi la première rencontre significative des deux jeunes hommes. Binki prit finalement part au projet et les trois musiciens s'installèrent dans une maison de Echo Park (Los Angeles), dans le but d'enregistrer une démo. Avec l'aide du producteur Noah Georgeson, ils commencèrent l'enregistrement de l'album. Le résultat est relativement coloré, influencé par plusieurs époques musicales et marqué de clins d'œil aux origines similaires des deux hommes, avec quelques passages écrits en Portugais.

Little Joy est donc le fruit d'une collaboration entre le chanteur de Los Hermanos, Rodrigo Amarante, le batteur des Strokes, Fabrizio Moretti, tous deux brésiliens, et Binki Shapiro, qui réunit les deux hommes.

La recette est bien plus que réussie. L'album surclasse aisément le dernier Strokes, et l'influence bossa-nova lui donne une touche de fraicheur très appréciable. Pour ne citer que quelques chansons, The Next Time Around est un single tellement évident qu'il donne l'impression qu'on connaissait déjà le morceau avant même de le découvrir. With Strangers est le genre de chanson folk qu'on rêverait de jouer au coin du feu; Fabrizio Moretti démontre avec How To Hang A Warhol qu'il n'a pas besoin des Strokes pour faire du bon Strokes; Binki Shapiro donne de sa superbe voix sur la minimaliste Don't Watch Me Dancing; et Rodrigo Amarante conclut l'album seul à la guitare sèche sur une Evaporar composée entièrement en portugais.

Little Joy, une grosse découverte. Et le Comité remercie tout particulièrement leur ami Marcelo pour y avoir grandement contribué.

The Next Time Around


L'album est disponible en intégralité sur deezer à cette adresse.

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