vendredi 18 février 2011

#5 La spéciale du week end /// Iron & Wine


Iron & Wine - Concert du 17.02.2011 à l'Alhambra



Exceptionnellement, ce week end ne fera pas l’objet d’une découverte mais d’un événement, le concert d’Iron & Wine hier soir à l’Alhambra. Parce qu’attendre mardi pour en parler, c’est trop long !

Pour se remettre dans le bain, Iron & Wine on en a déjà parlé à plusieurs reprises (ici, ici et ici).

Les présentations faites, revenons maintenant à hier soir.
20h sur le papier. Le Comité arrive à 21h15 pour aller récupérer son accréditation presse, et se fait engueuler :

« C’est commencé depuis 15 min déjà les gars, vous êtes les derniers ».

Merde, ça ça veut dire inaccessibilité de la scène (www.jauraisduacheterunteleobjectif.com), mais surtout, 15 minutes, ça veut dire 3 chansons de ratées. Aïe, le stress, la boule au ventre.
Et si on avait raté The Trapeze Swinger ?
Et si on avait raté Resurrection Fern ?
PIRE ! Et si on avait raté Flightless Bird ? NOOON !

Oui, parce que quand on va voir un groupe comme Iron & Wine, il y a toujours LA chanson que l’on veut absolument. Et bien souvent, c’est LA chanson de l'un des premiers albums, celle que l’artiste ne veut plus jouer par esprit de contradiction, surtout quand il a effectué un léger virage musical entre temps. Alors on mise tout sur le rappel.

Ainsi en attendant que le concert se passe (et qu'est ce qu'il s'est bien passé!) on assiste à la magie Iron & Wine, intimiste puis explosive, drôle puis émouvante, entraînante du début à la fin et teintée de quelques perles mélodiques et vocales. On soulignera la magnifique version live revisitée de House by The Sea ainsi que le très bon Swans And The Swimming, ci dessous:


Puis le concert se termine, sans avoir eu la chance d'obtenir l’une des 3 chansons citées au début de l’article. Le groupe sort de scène, applaudi, acclamé, adulé, longuement, très longuement, les mains rouges de claquements, jusqu'à faire revenir Sam Beam, seul, avec pour uniques compagnons sa barbe et sa guitare. L’espoir renaît, puis la première note vocale s’échappe :

« I was a quick wet boy
Diving too deep for coins »

Certains commencent à chantonner discrètement dans leur barbe pour ne pas déranger, d’autres ont les larmes aux yeux, l’instant est magique et il va s'envoler

Il y a un an, on parlait de folk minimaliste en mettant ce magnifique live de Flightless Bird. Hier soir, on était même au delà de la folk avec un minimalisme accapela poussé à l’extrême.
3 minutes de pureté vocale, guitare à la main mais utilisée uniquement sur les 20 dernières secondes, comme si Iron & Wine avait décidé de s'en servir mais s’était laissé emporter par sa mélodie en oubliant de s’accompagner.


Bon week end et à lundi!

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